“Compte tenu des preuves recueillies et examinées par mon Bureau, j’ai de bonnes raisons de penser que la responsabilité pénale de Benjamin Netanyahu, le Premier ministre d’Israël, et de Yoav Gallant, ministre de la Défense d’Israël, est engagée pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité (…) commis sur le territoire de l’État de Palestine (dans la bande de Gaza) à compter du 8 octobre 2023 au moins”, a déclaré dans un communiqué le procureur de la CPI Karim Khan.
Parmi les crimes présumés reprochés, il liste le “fait d’affamer délibérément des civils comme méthode de guerre”, “de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile” ou encore “l’homicide intentionnel”.
Les juges indépendants de la CPI devront déterminer si les conditions sont réunies pour délivrer des mandats d’arrêt, précise Karim Khan.
(Reportage Anthony Deutsch, version française Kate Entringer)