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La corruption dans le secteur du transport : Un danger pour les transporteurs

La coordination des groupements professionnels des transporteurs routiers du Mali conteste le mode électoral du bureau national du conseil malien des transporteurs routiers (CMTR).

 Mamadou Hachim Koumaré ministre Equipement Transport Désenclavements

Dans le but d’informer l’opinion nationale sur les irrégularités qui entachent  le processus électoral de la mise en place du nouveau bureau du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR), la coordination des groupements professionnels des transporteurs routiers a organisé une conférence de presse le  mercredi 25 mars à l’hôtel résidence Bouna à l’ACI 2000.

En présence des intervenants comme : M. Malick Diallo, vice président du bureau national du CMTR (Conseil Malien des Transporteurs Routiers), M. Amadou Traoré du groupement professionnel des transporteurs routiers- SET ( syndicat des entreprises de transport), M. Baba Coulibaly du groupement professionnel des transporteurs routiers UNCTRM ( Union National des coopératives des Transporteurs Routiers du Mali, M. Amadou Diabaté chargé à la Communication du bureau national du CMTR, M. Adama Coulibaly du groupement
professionnel des transporteurs routiers SYNTRUI. Avant la création du CMTR, le secteur des transports au Mali était complètement désorganisé et  confronté à  plusieurs problèmes dont entre autres,  la présence de plusieurs barrières ou postes de contrôle et la vétusté du matériel roulant.

Créé pour relancer le  secteur, le Comité malien des transports routiers (CMTR) a enregistré des avancées notoires dans le domaine de l’assainissement du secteur des transports et surtout le renouvèlement du parc automobile à seulement quelques années d’existence. Articles 3 elle est notamment chargée de : élire les membres du bureau ; adopter et modifier le règlement intérieur ; approuver le budget ; examiner, approuver ou modifier les comptes et les rapports de gestion présentés par le Bureau. Pour être électeur, ceux des ressortissants du Conseil Malien des Chargeurs doivent remplir les conditions suivantes : être de nationalité malienne ou ressortissant d’un Etat accordant la réciprocité ; être âge de dix- huit (18) ans au moins ; ne pas être sous le coup d’une déchéance ; être immatriculé au registre du commerce et identifié au service de la statistique à titre personnel. Et le bureau comprend : un président ; deux vice- présidents ; un trésorier général ; un trésorier général adjoint ; un secrétaire aux relations extérieures ; un secrétaire à laCommunication. Les listes électorales sont tenues au niveau de chaque cercle et du district de Bamako par une commission dont la composition est déterminée à l’article 8 du Décret n 04-359 PRM du 08 septembre 2004 fixant organisation et les modalités de fonctionnement du conseil malien des transporteurs routiers. La composition du conseil malien des transporteurs routiers est composée de 188 membres titulaires et 188 membres suppléants.

Selon M. Adama Coulibaly : «La révolution de 1991 a donné naissance à plusieurs syndicats dans les domaines clés d’activités génératrices de ressources pour l’Etat malien. Pour faire face à la situation critique du domaine du transport routier, le gouvernement à l’époque sous la pression de la Banque mondiale devait urgemment créer un interlocuteur entre l’Etat malien et les transporteurs routiers du pays en vue d’élaborer une gestion effective dans ce secteur. » À ajouté M. Malick DIALLO «Trois arrêtés ont à ce jour été pris par le ministre du Transport et de l’équipement, Mamadou Hachim Koumaré pour régir le mode électoral de la mise en place du bureau national du conseil malien des transports routiers. Cependant, aucun n’a été approuvé par la coordination des groupements professionnels des transporteurs routiers taxant ces arrêtés ‘’contraires aux dispositions du décret d’application de 2004’’. Pour les membres du CMTR, le ministère a atteint le degré du paroxysme de
l’incompétence, a souligné Malick Diallo, vice-président du CMTR avant de déclarer que les vrais problèmes du Mali sont ses cadres. Il conclura en appelant le gouvernement à s’imprégner de ce dossier sans quoi un préavis de grève serait déposé ». Selon M. Amadou Diabaté, «
C’est dans ce contexte que naquit le Conseil Malien des Transporteurs Routiers connu sur le vocable CMTR par le décret N°04-359/ P-RM du 8 septembre 2004 à la demande des transporteurs routiers. Cette structure professionnelle parapublique représente à la fois ces deux entités. Elle représenta dès lors l’interface entre le gouvernement et les syndicats du domaine de transport. Le CMTR est donc depuis sa création, la structure qui a permis à l’Etat et aux transporteurs à travers la voix des syndicalistes d’étaler avec minutie les difficultés liées à ce secteur tant important pour le pays».  Selon M. Amadou Traoré « Cependant, le CMTR dont le bureau a officiellement été ouvert en 2006 a connu à partir de 2012 la fin du mandat du bureau national, un silence notoire de la part du gouvernement qui ne se manifestera que le 1er octobre 2013 avec l’insistance de la coordination des groupements routiers. Depuis cette réaction aucun acte administratif jusqu’aujourd’hui n’a été pris par le ministère de tutelle pour orienter le sort de cette structure hautement stratégique dans le secteur du transport. C’est dans cette atmosphère de tension entre les parties que le 3 juillet 2014, le ministère du Transport et de l’équipement adressait une correspondance au CMTR dans laquelle l’organisation des élections du bureau national prenait donc effet.
Une décision qui devait certainement mettre fin aux dissensions». La date des élections à l’Assemblée consulaire du Conseil Malien des Transporteurs routiers est fixée au Samedi 04 avril 2015.

Nouhoum Traoré (Stagiaire)

source :  La Nouvelle Patrie
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