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La colère s’accentue contre Zuma

La population demande le départ du président sud-africain

president sud-africain jacob zuma

La colère est montée d’un cran dans les principales villes de l’Afrique du Sud le mercredi 16 décembre contre Jacob Zuma. Le pays a été fragilisé par une vague de manifestations pour demander à l’actuel chef d’état de quitter le pouvoir. Ces grognes populaires font suite à un remaniement ministériel qui n’a pas recueilli l’assentiment de la population. Cela avait entrainé la chute de la devise nationale et mis à mal une économie déjà fragile. Le mécontentement du peuple à l’égard de son dirigeant sonne comme une mise en garde pour ce dernier qui reste en exercice jusqu’en 2019. Il risque de mettre un terme à son mandat avant l’échéance si la vague de colère ne faiblit pas dans les rues.

Les grandes villes du pays paralysées

Ils étaient des milliers à prendre d’assaut les rues de Johannesbourg, Pretoria et Port Elisabeth, réunis autour d’un même slogan « Zuma must fall ». Plus de 2000 manifestants ont occupé le pont Nelson Mandela en brandissant des pancartes sur lesquelles étaient clairement mentionnées leurs exigences de voir le président céder à la voix de la rue. Le chef de l’état fait face à l’une des plus importantes crises depuis son ascension à la tête du pays le 6 mai 2009 pour succéder à Thabo Mbeki.

Zuma va-t-il céder face à la rue ?

Dans ce bras de fer l’enjeu est de taille pour le président qui joue l’achèvement de son mandat à terme dans cette crise. Il est difficile d’envisager un départ précipité du chef de l’état dans un contexte où la fin de ses fonctions est prévue pour 2019. En plus, il bénéficie du soutien plus ou moins controversé de l’ANC qui minimise même les impacts liés à l’attribution surprise du portefeuille des finances à David van Rooyen. Cependant, la balance pourrait pencher en faveur de la population si les manifestations prennent de l’ampleur et que l’économie poursuit sans lancée dans le rouge.

L’économie : principal motif des manifestations anti-Zuma

La croissance économique tourne au ralenti depuis plus d’an en Afrique du Sud. Elle a poursuivi sa chute au cours de ce mois après la désignation surprise d’un parlementaire inexpérimenté au poste hautement stratégique de ministre des finances. Cette nomination a affolé les marchés financiers et entrainé une chute historique de la monnaie nationale. L’agence de notation Fitch a revu à la baisse la note souveraine du pays à BBB- avec un Pib qui a chuté de 1,3% au second trimestre de cette année. Enfin, un exploitant anglo américain dans le minerai en Afrique du Sud a annoncé le 8 décembre dernier une réduction de ses effectifs. L’entreprise prévoit de supprimer 85.000 emplois, une décision qui va certainement enfoncer le taux de chômage estimé autour de 25%.

 

Source: cotedivoire

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