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La chaîne de commandement militaire renversée en haut lieu : un colonel-major de la présidence commande un général, chef d’Etat-major général adjoint.

Depuis, la nomination de Daou à la tête de l’Etat-major particulier de la présidence, le général El Hadj Gamou (le CEM adjoint) reçoit sans cesse des ordres émanant du colonel-major Oumar Daou dit Baron.

 

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Cette situation bouscule, en effet, la chaine de commandement et contribue à compliquer la difficile réforme de l’armée entamée après la crise de 2012. Il ne faudrait pas que les vieux démons du temps du CNDRE reviennent hanter l’armée malienne. Au moment où le Mali vit sous perfusion, où la communauté internationale est à son chevet, ces agissements risquent d’ouvrir de nouvelles plaies.

Il est certain que le Mali ne peut pas supporter de nouvelles affres. Il urge donc, pour nos autorités et toute la nation, de veiller à ne pas répéter les erreurs d’un passé pas si lointain que ça. L’armée doit fonctionner sur la base de la hiérarchie et de la discipline. Si le fait d’être proche du président de la république donnerait des privilèges supplémentaires, alors notre armée court de graves dangers.

Rappelons que le sous-chef d’Etat-major des opérations de l’époque, le colonel-major Oumar Daou dit Baron, a été nommé chef d’État-major particulier du président Ibrahim Boubacar Keita en remplacement du général Yamoussa Camara. Ce dernier a été mis sous mandat de dépôt, par le juge Karembé, suite à sa présumée implication dans l’affaire dit des bérets rouges.

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