Le Mali a assité à l’investiture de son nouvel homme fort, Bah Ndaw, ce vendredi. La cérémonie, à laquelle assistaient de nombreux militaires en uniforme, s’est tenue en présence de l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, médiateur mandaté par la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui devait décider de lever ou non ses sanctions à la suite de cette double investiture.
« Nous sommes optimistes sur le fait que cet événement marquera le début du retour à la normalité au Mali », a indiqué Goodluck Jonathan, jeudi soir, sur son compte officiel Twitter. Toutefois, à la suite de la cérémonie, le président du groupe Jean-Claude Kassi Broude a annoncé le maintien des sanctions jusqu’à la nomination d’un Premier ministre issu de la société civile.
Lors d’un sommet sur la crise malienne la semaine passée, la CEDEAO avait réclamé la nomination immédiate de civils comme président et Premier ministre de transition. Bah Ndaw, un colonel-major à la retraite, a été brièvement ministre de la Défense en 2014 du président Keïta. C’est lui qui nommera le Premier ministre, selon le plan de transition retenu par la junte.
Avec senenews.com