La Coupe d’Afrique n’est pas encore terminée mais elle a déjà fait de nombreuses victimes chez les coachs.
La CAN 2019, qui a commencé le 21 juin dernier au pays des pharaons, avait fait rêver beaucoup de personnes à travers le continent et cela continue encore jusqu’à la finale du 19 juillet pour les supporters algériens et sénégalais.
Mais cette compétition a également fait des déçus, de malheureux et par conséquent des victimes du côté des entraîneurs. Le président de la fédération égyptienne avait démissionné avec son équipe et le sélectionneur mexicain Aguirre après l’élimination du pays hôte en huitième de finale par l’Afrique du sud. Ensuite Clarence Seedorf et son adjoint ont quitté la direction de l’équipe des lions indomptables du Cameroun, qui étaient champion, mais se sont également arrêtés en huitième. D’autres entraineurs comme Paul Put de la Guinée et Sébastien Desabre de l’Ouganda ont aussi été remercié, la faute toujours aux résultats décevants à la 32ème Coupe d’Afrique des nations.
Cela nous amène à poser la question de savoir, s’il n’est pas mieux de recruter les entraineurs nationaux, qui sont généralement beaucoup moins chers que les étrangers, et en cas de limogeage avant la fin du contrat, les indemnités sont moins importantes. En plus, cette finale entre l’Algérie de Belmadi et le Sénégal d’Aliou Cisse prouve que les locaux ont aussi de la compétence.
Saïdou Guindo ( Stagiaire)
Malijet