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Koulouba : IBK boude l’intérieur

Dans l’histoire du Mali, jamais un président de la République n’a aussi voyagé que lui. En trois ans d’exercice du pouvoir, Ibrahim Boubacar Keïta a effectué une centaine de déplacements à l’extérieur, contre trois petites tournées à l’intérieur du Mali. En effet, le chef de l’Etat a, de 2013 à maintenant, visité les régions de Mopti, Sikasso et Ségou. C’est dire que les autres régions, à savoir Kayes, Koulikoro, Gao, Tombouctou et… Kidal, n’ont jusqu’ici pas figuré dans l’agenda du chef de l’Etat. Idem pour le premier ministre.

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Coupé des réalités de son pays, IBK, dès son élection, s’est enfermé dans une tour d’ivoire. Cependant, à l’heure du bilan et surtout à l’approche de l’élection présidentielle de 2018, Ibrahim Boubacar Keïta sera dans l’obligation de se rendre auprès populations de l’intérieur pour solliciter leur suffrage. En attendant, IBK assure le service minimum à Bamako, où son agenda est simplement garni d’audiences…

Primature :

Soupçons au sommet de l’Etat

La bataille pour le poste de premier ministre fait rage au sommet de l’Etat. En effet, face aux attaques incessantes dont il fait l’objet dans une certaine presse, le premier ministre, Modibo Keïta et ses proches soupçonnent fortement un baron du régime. Plus que de simples soupçons, celui-ci est pointé du doigt par les « Modibistes ». Ceux-ci indiquent en privé que ce baron serait l’investigateur, voire le commanditaire des  attaques à l’adresse de l’actuel premier ministre. Conséquence ? Une bataille de positionnement empoisonne l’atmosphère au sein du pouvoir. Dans cette situation, certains ministres tentent un périlleux exercice d’équilibriste, entre le premier ministre et le baron ambitieux…

Boulkessi :

Encore des zones d’ombre autour de l’attaque

L’attaque contre une position de l’armée, la semaine dernière, à Boulkessi (frontière du Burkina) continue de susciter beaucoup d’interrogations et autant de supputations dans les milieux sécuritaires de la capitale. L’on s’interroge notamment sur le nombre (réel) de victimes du côté de l’armée, au cours de cette attaque particulièrement violente. Le bilan officiel est de 11 soldats tués. Mais certaines sources annoncent un bilan plus élevé.

Aussi, la zone frontière Mali-Burkina est actuellement infectée par la présence de nombreux groupes armés. Pourquoi des dispositions n’ont-elles pas été prises pour renforcer le dispositif militaire déployé à Boulkessi, qui avait déjà fait l’objet d’attaques ?

 

Education :

Six syndicats décrètent une grève

Les six syndicats de l’éducation (Syldef, Syneb, Synesee, Fenarec et Sypesco), ont décidé de déclencher  une grève de 9 jours, avec rétention des notes. Ce mouvement qui débute ce lundi touche tous les ordres d’enseignement (primaires et secondaires). Les enseignants exigent la satisfaction d’une série de doléances déposées sur la table du gouvernement.

Par ailleurs, l’on annonce une autre grève décidée par les enseignants du supérieur, à partir de ce jour.

Grève de la santé

Les hôpitaux paralysés  

Depuis le jeudi 9 mars dernier, le syndicat de la santé a déclenché une grève illimitée qui paralyse toutes les structures sanitaires publiques du pays.

Pour le moment, le mouvement des blouses blanches se poursuit, malgré les tentatives du gouvernement, à travers le département de la santé, pour faire lever le mot d’ordre.

Corruption

Des questions autour de l’Office de lutte contre l’enrichissement illicite

Selon un communiqué du ministère de la justice et des droits de l’homme, il a été procédé à la nomination des membres de l’Office de lutte contre l’enrichissement illicite. Cette structure indépendante a pour mission, entre autres, d’améliorer la coopération et la concertation des autorités nationales chargées de la lutte contre l’enrichissement illicite, de recevoir des dénonciations formulées par les citoyens pour des faits d’enrichissement illicites…

L’office sera présidé par Moumouni Guindo, magistrat présentement secrétaire général du ministère de la justice. Mais la question est de savoir si les membres de l’Office de lutte contre l’enrichissement illicite auront suffisamment les coudées franches pour mener à bien leurs missions ?

Aussi, le régime en place, qui a connu une cascade de scandales financiers, veut il se donner bonne conscience avec la création d’une structure qui n’aura aucun pouvoir contre le système ?

La Rédaction 

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