Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mohamed Salia Touré, a présidé, la semaine dernière à Koulikoro, la cérémonie officielle de lancement des activités de formation en apiculture. L’événement s’est déroulé en présence du gouverneur de région, le général Débérékoua Soara.

Cette formation a été organisée par l’Association Benso de Ouéléssébougou et de Maféya, en collaboration avec l’Ong Initiative pour un développement économique, environnemental et social du Mali (ONG IDEES-Mali) et cofinancée par le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA). Elle est destinée à 80 femmes de l’association Benso de Ouéléssébougou et de Maféya. L’obbjectif visé consiste à développer les compétences des bénéficiaires et leur compétitivité économique pour contribuer davantage à la croissance économique, à la création d’emplois et à l’autonomisation des femmes.

«Le renforcement de capacités à l’endroit des groupements professionnels est une question centrale de la politique de l’état, car elle participe activement au développement économique, social et culturel du pays», a rappelé le ministre Touré, avant d’ajouter que son département participe à l’atteinte de cet objectif à travers le financement de projets de formations structurants au bénéfice des acteurs des différents sous secteurs prioritaires de l’économie nationale, dont les effets et les impacts sont perceptibles sur la compétitivité, la croissance et l’emploi.

Selon le directeur général du FAFPA, Albachar Touré, ce projet de formation vise à disséminer la formation à travers l’ONG IDEES Mali et ses partenaires, aux différents adhérents de l’association repartis dans les zones favorables de production apicole et d’exploitation des produits dérivés du miel afin de mieux assurer la passerelle vers l’emploi et l’insertion professionnelle des formés. Au Mali, les statistiques montrent que le cheptel apicole compte au moins 500.000 colonies d’abeilles produisant annuellement 1.500 tonnes de miel et 100 tonnes de cire. D’où l’impérieuse nécessité pour les autorités de mettre un accent particulier sur la chaîne de valeur apicole et l’exploitation de ses produits dérivés d’une part, sur l’organisation et l’équipement des apiculteurs, d’autre part.

Pour Souleymane Guindo, coordinateur du consortium IDEES Mali, ce projet permettra aux bénéficiaires de capitaliser les fonds avec la commercialisation des produits en vue d’atteindre leurs objectifs de réduction de la pauvreté, de création d’emplois et d’autonomisation des femmes. Nos ambitions, a-t-il précisé, sont de couvrir toutes les zones favorables à cette activité et faire du Mali le premier pays africain producteur de miel de qualité.

Amadou Maïga
Amap-Koulikoro

Source : L’ESSOR