Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Kita : Les manifestants libèrent la RN24

Bloquée par des manifestants qui réclamaient la diminution des tarifs de transport, la route nationale est de nouveau ouverte à la circulation

Ce lundi vers le crépuscule, il y a eu un ouf de soulagement à Kika lorsque les jeunes ont décidé de lever le blocage sur la route nationale 24 (RN24) au niveau du poste de contrôle à l’entrée de la ville. Ils ont ainsi mis fin à 48 heures de calvaire infligé non seulement aux compagnies de transport, mais aussi aux populations.

En effet, les frais de transport sur le trajet Kita-Bamako, long de 187 km, coûte 3.000 Fcfa par passager chez les compagnies. C’est 5.000 Fcfa par passager sur l’axe Kita-Keniéba (279Km). De Bamako à Keniéba (466 Km) le voyageur paye 6.000 Fcfa. Les manifestants voulaient obtenir une réduction de ces tarifs. Après l’échec des négociations avec les transporteurs, ils sont passés à l’action le week-end dernier.

Cependant, l’arrêt des bus de transport a fortement joué sur la mobilité des populations surtout en cette veille de fête de l’Aïd el Kebir. La grogne ne faisait qu’augmenter de jour en jour. Une situation qui a emmené le préfet à déployer tous les efforts pour obtenir des manifestants une trêve.

Il était précisément 17h 30 lundi quand les jeunes manifestants ont annoncé la levée des barricades. Bintou Haidara, spatule en main, préparait à manger pour les manifestants qui tenaient le barrage au niveau du poste de contrôle. «C’est une bonne cause, c’est pourquoi je me suis engagée», dit-elle, tout en réaffirmant sa volonté de se mettre au service des manifestants jusqu’à l’atteinte de l’objectif visé.

C’est aussi le souhait d’Adama Dembélé, un des jeunes manifestants. Il espère qu’une solution durable soit vite trouvée. Dans le cas contraire, les perturbations sur la RN24 reprendront après la fête de Tabaski.

Même son de cloche du côté de Breima Diarra, membre du conseil local. Il a fait savoir que le mouvement continuera jusqu’à ce que les compagnies de transport baissent leurs tarifs.

«Le barrage est levé, mais je reste sur place. Au lendemain de la fête, si les choses ne bougent pas, on va recommencer», lance-t-il. Le préfet compte profiter de cette trêve pour avoir des discussions sérieuses avec les compagnies de transport afin qu’elles revoient leurs tarifs.

Jigiya Mohamed FABRICE
Amap-Kita

Source : L’ESSOR

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance