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“Kidal: où en sommes-nous?”

C’est l’un des thèmes de l’émission spéciale sur la situation à Kidal présentée hier lundi 19 mai sur la chaîne nationale.

 

soldat minusma onu azawad kidal

 

 

Cette émission a pour but d’informer les Maliens sur la situation de crise que vit Kidal. Ils étaient quatre invités lors du premier débat. Sur le plateau, il y avait le ministre de la défense et des anciens combattants Soumeylou Boubéye Maiga, le président du CNJ, Mohamed Salia Touré, la représentante des organisations féminines Bouaré Bintou Founé Samaké, et le directeur général de l’administration du territoire Moriba Sinayoko.

“Nous avons été clairement agressés à Kidal, la responsabilité du MNLA est clairement engagée”, a déclaré le ministre de la défense. Pour M. Maïga ce conflit “restera un défi permanent pour le Mali” puisque les rebelles ne veulent pas d’un Etat mais plutôt que cette partie du Mali reste le lieu vital où passent les trafics. Il a par ailleurs affirmé que le Mali est en mesure de faire face à ses responsabilités en ce qui concerne la sécurité.

Pas lieu de se décourager
Après avoir rendu hommage aux disparus, M. Moriba Sinayoko a rappelé le rôle important que jouent les préfets et sous-préfets au Mali. Il est revenu sur les conditions dans lesquelles les représentants du pouvoir central ont été assassinés. “Ce qui s’est passé ne nous découragera pas, nous sommes en mission commandée pour assumer notre responsabilité” a t-il conclu.

La représentante des organisations féminines, s’est dite “très attristée par la situation” surtout par le fait que “c’est les femmes et les enfants qui ont été mobilisés pour manifester à Kidal”. “On joue sur leur ignorance et leur incapacité à comprendre les enjeux” a t-elle indiqué. Pour Mme Bintou Samaké, la mobilisation doit continuer. “Les actions vont être planifiées dans le temps pour trouver une solution durable à la crise de Kidal. Il faut diligenter une enquête pour situer les responsabilités” a t-elle ajouté.

Le président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Mohamed Salia Touré, a également exprimé son indignation. “La communauté internationale se doit d’appuyer l’Etat. La France doit clarifier sa position” a affirmé le président du CNJ. Il a invité la jeunesse à rester mobilisée et affirmer leur appartenance à l’Etat. M. Touré a souligné que tout doit se faire sans violence.

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