Le chef d’état-major du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Mohamed Ag Najim, a montré son vrai visage de criminel le lundi 8 juillet 2013 au nord de Kidal quand il s’est permis, en toute arrogance, d’ouvrir le feu sur deux nomades. Leur seul tort serait qu’ils n’appartiennent pas à son ethnie, les Ifoghas.
L’une des victimes a reçu des balles dans ses pieds alors que l’autre en a reçu dans l’abdomen. Les deux victimes ont été évacuées à l’hôpital de Gao par Médecins sans frontières. Cet acte crapuleux ne manque pas d’indigner l’opinion nationale qui ne comprend pas comment, après que l’accord de Ouaga eut été signé que des terroristes continuent de tourmenter les populations, sans être désarmés.
Cette crapulerie est aussi le témoignage du goût du MNLA pour le racisme et prouve qu’il est loin d’incarner la cause touarègue. On se rappelle que des Touaregs à la peau noire avaient connu récemment des scènes d’humiliation à Kidal quand ils ont été expulsés de la ville pour leur supposée complicité avec le Mali.
Les mêmes gens s’opposent à l’entrée à Kidal du colonel touareg, El hadj Gamou par le fait qu’il n’est pas de la même ethnie que les animateurs du MNLA, c’est-à-dire les Ifoghas.
C’est regrettable que les terroristes-séparatistes du MNLA puissent se livrer à de actes pareils au nez et à la barbe des forces de la communauté internationale, notamment les militaires français qui ne disent rien et ne font rien.
Ces mêmes militaires français qui ont délesté les 150 soldats maliens, rentrés pacifiquement à Kidal, de leurs armes lourdes, sans en faire autant avec les éléments du MNLA, lesquels devraient être cantonnés et désarmés puisqu’il ne peut pas avoir deux armées dans un même pays.
Abdoulaye Diakité