Le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, à travers ses conseils, comptent continuer le bras de fer avec l’Etat du Sénégal. Jugeant que ses droits ont été violés, il réclame pas moins de 50 milliards pour le préjudice subi.
C’est à Bamako que se joue l’avenir du maire socialiste à travers la Cour de justice de la CEDEAO. Khalifa Sall, qui considère que ses droits en tant que simple mis en cause et parlementaire ont été bafoués, a souligné le fait que ses droits civils et ceux à un procès équitable ainsi que sa présomption d’innocence ont été violés.
L’Etat du Sénégal est représenté à ce procès par l’Agent judiciaire de l’Etat, Antoine Dione et Mes Pape Moussa Félix Sow et Yérim Thiam. Les avocats Mes Ciré Clédor Ly et Demba Ciré Bathily ont assuré la défense du maire.
Au sortir des débats, la juridiction internationale a donné rendez-vous aux parties le 29 juin prochain pour rendre son verdict, renseigne Les Echos.