La 5e réunion de coordination semestrielle entre l’Union africaine, les Communautés économiques régionales et les Mécanismes régionaux s’ouvre à Nairobi, la capitale kényane, dans un contexte de conflits et de crises diverses affectant la plupart des États membres du continent.
« Cette 43ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif se tient à un moment et dans un contexte particulier de la scène internationale marquée par des conflits et des crises diverses. Notre continent n’a pas été épargné, il a subi de plein fouet les différents bouleversements et désagrégations qui ont aggravé une situation déjà fragile, » a déclaréDhoihir Dhoulkamal, président du Conseil exécutif de l’UA.
Entre la crise soudanaise, les conflits en République Démocratique du Congo, l’instabilité politique au Mali et au Burkina Faso, la guerre en Ukraine ou encore le réchauffement climatique, le continent doit faire face à de nombreux défis socio-économiques.
« La guerre au Soudan, le conflit à l’Est de la RDC, le processus de transition au Mali et au Burkina Faso et en Guinée, la guerre en Russie et en Ukraine, qui pèse lourdement et négativement sur la production agricole de l’Afrique. Autant de préoccupations qui restent au cœur de notre programme politique et diplomatique », ajoute Dhoihir Dhoulkamal.
La réunion de cette année a pour but d’examiner et d’approuver le budget financier de l’Union africaine pour 2024, d’évaluer la mise en œuvre de ses décisions et d’adopter de nouvelles décisions sur des questions de fond d’intérêt continental.
« La Zlecaf (la Zone de libre echange continentale africaine) est une étape importante vers l’intégration économique de l’Afrique, recommandée par le traité d’Abuja en 1991 et répétée dans l’Agenda 2063. Cependant, il reste un long chemin à parcourir pour atteindre l’objectif d’intégration du continent et d’interconnectivité, » défend le président du Conseil exécutif de l’UA.
Source : africanmanager