La validation des outils d’accréditation a laissé la place à une série d’échanges entre l’Anaes et ses différents partenaires dans l’optique de peaufiner et finaliser les aspects pratiques et opérationnels du processus d’accréditation dans les régions.
A cet effet Keneya sinsi walé compte 3 régions médicales, 26 districts sanitaires et plus de 750 centres de santé communautaires, couverts par des interventions allant de l’offre des services au financement de la santé en passant par la qualité des services, le système d’information sanitaire, la chaîne d’approvisionnement en médicaments.
“Le projet s’engage à travailler étroitement avec l’Anaes pour conduire le processus d’accréditation de 135 Cescom dans les régions soit 20% de tous les Cescom des 3 régions. L’objectif à court terme est d’accréditer 45 Cescom d’ici septembre 2023. La signature de cette convention est d’accompagner l’Etat dans l’amélioration de la qualité des services de santé en déroulant un vaste programme d’accréditation des structures sanitaires des 3 régions. Nous nous engageons à assurer la mise en œuvre effective de toutes les responsabilités qui lui incombent dans le mémorandum”, souligne Roland Koné, représentant de Palladium group International.
L’accréditation d’une structure de santé permet de garantir d’une part une prise en charge de qualité par des équipes médicales ayant les compétences requises et le respect des bonnes pratiques reconnues internationalement, tout en réduisant les complications et dysfonctionnements liés aux différentes processus managériaux et de soins.
“Le protocole d’attente entre l’Anaes et le projet de renforcement du système de santé communautaire Usaid prévoit un certain nombre d’avantages pour l’Anaes qui sont entre autres : le renforcement du réseau de partenariat dans le domaine de l’accréditation, l’appui au processus d’accréditation des laboratoires communautaires dans les régions de Ségou, Sikasso et Mopti. Ce partenariat apporte une impulsion nouvelle au dynamisme de la coopération bilatérale », explique Sékouli Fadjadji Touré Directeur Général de l’Anaes.
Pour cette signature, le représentant du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique estime qu’il va leur permettre un partage d’expériences afin de développer les compétences, mais aussi les échanges en matière d’accréditation. « J’ose espérer que cette démarche volontaire s’étendra à tous les niveaux de la pyramide sanitaire afin de rehausser le niveau du plateau technique, en renforçant les compétences des ressources humaines afin de garantir les services de santé à toute la population malienne ».
Aïchatou Konaré