L’ONG Femmes et Initiative pour le développement locale a organisé, en collaboration avec ses partenaires, un atelier de diffusion de la cartographie des organisations locales des défenses des droits des femmes et filles au Mali. C’était sous la présidence de Mme Bagayogo Maïmouna Tounkara, présidente de l’ONG FID.
Mettre en œuvre le plan d’action pour contribuer à l’épanouissement des femmes et des filles. Tel est le combat que mène l’ONG des Femmes et Initiative pour le Développement.
Ainsi, les femmes de Kalabambougou en commune IV du district de Bamako bénéficieront désormais de l’appui de cette organisation non gouvernementale.
En effet, grâce à l’engagement du gouvernement canadien à travers le projet VLF Musoya, l’ONG Femmes et initiative pour le développement a organisé, jeudi dernier, un atelier de diffusion de la cartographie des organisations locales des défenses droits des femmes et des filles au Mali. Avec les leaders d’une trentaine d’associations féminines, l’accent a été mis sur la sensibilisation, la formation et la communication sur les droits des femmes et filles.
Dans son discours d’ouverture, la présidente de l’ONG, Mme Bagayogo Maïmouna Tounkara, a insisté sur le volet cartographie comme approche de travail des organisations surtout féminines. « Le projet concerne Bamako et toutes les autres localités du pays. Il s’agit d’identifier les associations et organisations féminines, connaitre leur zone d’intervention afin de pouvoir les répertorier. Ce travail est parti sur la base d’un constat sur le terrain. Ce qui a contribué même à établir ce contact avec les différentes associations de Kalabambougou où l’ONG est basée », a-t-elle expliqué. Selon elle, contribuer à la marche vers l’autonomisation des femmes et des jeunes filles. « Pour nous aujourd’hui il est impératif d’avoir une base des données ».
Le consultant du projet, Mamadou Diarra, est revenu sur les aspects techniques du programme. « Ce programme est très important pour les associations féminines. D’abord il s’agit d’évaluer le dynamisme des organisations partenaires et pouvoir établir des contacts avec les partenaires qui interviennent dans les différentes zones. Nous sommes à la 4è année et l’impact est perceptible sur les acteurs cibles. Déjà, les réflexions sont en cours pour pérenniser les acquis… »
Pour sa part, le chef de quartier de Kalabambougou a apprécié l’initiative à sa juste valeur. Sibiri Traoré a fait savoir dans son intervention que le développement local passe par la prise en compte des préoccupations des femmes.
A son tour, Mme Fofana Mariam Coulibaly, femme leader, a invité les organisations féminines de Kalabambougou à une participation qualitative pour l’atteinte des objectifs.
Boureima Guindo