Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux Me Mamadou Ismaël Konaté a animé le mardi une conférence par rapport à la grève des magistrats, les conditions de vie et le cadre de travail des acteurs de la justice. Me Konaté ^repose un dialogue national le 10 aout.

Deux défis sont a relevé par le ministre de la justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux. Il s’agit de celui de la justice et de des acteurs de la justice.

Les conditions de vie et du cadre de travail de la justice ont été évoqué par le ministre. A en croire le ministre, la situation du juge est dramatique car le juge a mal dans son corps, sa tête et sa peau. Le corps est malade. Ses conditions de vie doivent être améliorées. Sans être l’avocat des défendeurs des droits de l’homme, Me Mamadou Ismaël Konaté a dit être l’avocat des juges et de se croire ne peut être complaisant avec eux. La sécurisation, les primes et indemnités des juges sont autant de revendications que le ministère fait de ses priorités.

Le classement des dossiers de justice, les violences conjugales, les délinquances, les surcharges de détenus dans les prisons sont autant de problèmes de justice.

Ainsi afin de trouver la solution aux questions de justice, un dialogue national sera organisé à Bamako le 10 Aout prochain  pour une justice de qualité. Il regroupera entre autres, les juges, les surveillants de prisons, barreaux, conseil de l’ordre, les bâtonniers et les directeurs de la police et de la gendarmerie. « Ce dialogue permettra de recevoir les revendications, les traités avec eux pour une justice de qualité.  Qu’il n’y ait plus de juge pourra. Les mauvaises graines sont à extraire » a dit le ministre.

Pour lui,  les juges sont pointés du doigt par tous sur la performance, la mauvaise qualité  et surtout la corruption. Il  est au début et à la fin de tous et nous devons travailler avec eux. La responsabilité est partagée entre acteurs de justice et population. « C’est facile de mettre en cause le juge en tant que citoyen, il n’y a pas de justice corrompu sans corrupteur » a martelé Me Konaté. Et de dire que la justice est essentielle, utile pour un état de droit.

Il a également invité les hommes de medias à plus d’équité dans le traitement de l’information. Pour lui, il, faut dénoncer avec les éléments avec objectivités pour éviter toutes partialités.

Abou Kamara

Source: lesechos