Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Justice: mandat d’arrêt international contre des leaders terroristes et séparatistes

Trois mois après l’ouverture d’une enquête, des leaders terroristes et des membres signataires de l’accord pour la paix devenus « Terroristes » sont désormais sous le coup d’un mandat d’arrêt international.  Parmi lesquels, il y a : Iyad AG GHALI ; Amadou BARRY surnommé Amadou KOUFA ; Bilal AG ACHERIF ; Alghabass AG INTALLA ; Fahad AG ALMAHMOUD, Achafagui AG BOUHADA.

Il aura fallu exactement trois mois pour clore l’enquête et mettre les personnes concernées sous mandat d’arrêt international.

Dans un communiqué rendu publique le mercredi 28 février 2024, un Juge d’instruction de la Cour d’Appel de Bamako a informé l’opinion nationale et internationale de l’émission d’un mandat d’arrêt international contre les personnes qui étaient sous le coup d’une enquête depuis le 28 novembre 2023 pour des faits présumés d’«association de malfaiteur, actes de terrorisme, financement du terrorisme et détention illégale d’armes de guerre ».

Au terme de trois mois d’investigations, un mandat d’arrêt est lancé par la justice malienne contre les personnes suivantes : Iyad AG GHALI ; Amadou BARRY surnommé Amadou KOUFA ; Bilal AG ACHERIF ; Alghabass AG INTALLA ; Fahad AG ALMAHMOUD, Achafagui AG BOUHADA.

Ils sont inculpés de faits d’association de malfaiteurs, d’actes de terrorisme, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre, de financement du terrorisme, de blanchiment de capitaux, d’assassinat, d’incendie volontaire, de blessures volontaires, de violences et voies de fait et de dommage à la propriété d’autrui.

Pour rappel, au lendemain de la libération de la ville de Kidal, 14 novembre 2023, la justice malienne avait annoncé, le 28 novembre 2023, l’ouverture d’une enquête visant des chefs locaux d’Al-Qaida, dont Iyad Ag Ghaly et des séparatistes touareg pour notamment « actes de terrorisme, financement du terrorisme et détention illégale d’armes de guerre », dans un contexte de dégradation de la sécurité dans le nord du pays.

Iyad Ag Ghaly, chef au Mali du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance djihadiste affiliée à Al-Qaida, figuraient avec le prédicateur peul Amadou Barry alias Amadou Kouffa, chef de la Katiba Macina, appartenant à la même mouvance, sur la liste des djihadistes cités dans le communiqué du procureur de la cour d’appel de Bamako.

D’autres djihadistes, notamment Housseine Ould Ghoulan et Achafagui Ag Bouhada, sont également mentionnés dans le texte qui énumère aussi six responsables séparatistes touareg dont le mouvement a repris les armes contre l’Etat central malien, malgré la signature d’un accord de paix avec Bamako en 2015 à Alger.

Ce sont Alghabass Ag Intalla, Bilal Ag Acherif, Ibrahim Ould Handa, Fahad Ag Almahmoud, Hanoune Ould Ali et Mohamed Ag Najim, des responsables d’une alliance de groupes armés à dominante touareg.

Selon le parquet, « l’exploitation de renseignements » qui lui sont parvenus fait apparaître « la constitution entre certains individus d’une association ayant pour but de semer la terreur, de porter atteinte à l’unité nationale, à l’intégrité territoriale et à ternir l’image » de l’armée malienne.

Il cite des « faits d’une extrême gravité » qui « sont susceptibles de constituer des infractions présumées d’associations de malfaiteurs, d’actes de terrorisme, de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, de détention illégale d’armes de guerre et de munitions et de complicité de ces mêmes faits ».

De tels « agissements », selon lui, « sont susceptibles de provoquer des victimes civiles et militaires ».

Par Abdoulaye OUATTARA

Info Matin

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance