Selon des informations relayées par la presse le vendredi dernier, « faisant suite à la décision n°035 en date du 22 octobre 2013 du secrétaire général de la présidence de la République, Toumani Djimé Diallo, fixant les détails de l’organisation de la sécurité des anciens présidents de la République, le chef d’Etat-major particulier du président de la République, le Général Yamoussa Camara, vient de mettre à la disposition du Général Amadou Haya Sanogo, 44 éléments pour assurer sa sécurité et son intendance dont 22 gardes du corps, 10 chauffeurs d’escorte, 5 agents de protocole… ». Une source de la présidence nous a confirmé l’information mais dément le chiffre 44.
Selon des informations parues dans la presse en fin de semaine dernière, « faisant suite à la décision n°035 en date du 22 octobre 2013 du secrétaire général de la présidence de la République, Toumani Djimé Diallo, fixant les détails de l’organisation de la sécurité des anciens présidents de la République, le chef d’Etat-major particulier du président de la République, le Général Yamoussa Camara, vient de mettre à la disposition du Général Amadou Haya Sanogo, 44 éléments pour assurer sa sécurité et son intendance dont 22 gardes du corps, 10 chauffeurs d’escorte, 5 agents de protocole… ».
Joint au téléphone vendredi, un membre du cabinet du président de la République a confirmé l’information. Il a soutenu que la décision a été prise en conformité avec un accord international datant du 20 mai 2012 qui accorde le statut d’ancien chef d’Etat au général Sanogo et signé en son temps par le Pr. Dioncounda Traoré, président de la République par intérim ; le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra ; le président du CNDRE, Amadou Haya Sanogo ; les médiateurs de la Cédéao Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et Adama Bictogo, ministre ivoirien de l’Intégration africaine.
Ledit document, selon notre source, a valeur d’un accord international et qui par voie de conséquence est supérieur à la loi fondamentale. Deuxièmement, selon la même source, les avantages accordés de ce fait au général Amadou Haya Sanogo trouvent leur explication dans le décret du 12 février 2012, signé par le président déchu Amadou Toumani Touré, qui fixe les avantages à accorder aux anciens chefs d’Etat. Notre source explique que tout ancien chef d’Etat a droit à un cabinet, mais que le chiffre de 44 militaires mis à la disposition du général pour sa sécurité et son intendance n’est pas exact et que le vrai chiffre c’est bien 22 comme stipulé dans le décret de février 2012.
Cependant, notre source ajoute que cela ne peut aucunement extirper le général Sanogo des griffes de la justice qui est présentement à ses trousses. Selon elle, tout Malien est justiciable et si la justice a besoin de Sanogo, il doit y répondre.
Source: L’Indicateur du Renouveau