Depuis un certain temps, nous avons constaté que le journal télévisé de l’ORTM ne dépasse plus 30 minutes. Selon les responsables des informations à Bozola, ils tiennent compte des critiques et suggestions des confrères de la presse privée afin d’améliorer le journal télévisé.
C’est pourquoi le journal dépasse rarement 30 minutes avec les éléments courts, des reportages revus, précis et conçus. Ce changement a plusieurs avantages : ça permet d’avoir un journal rythmé, avec plus d’éléments sonores, des enrobés, mais aussi l’actualité internationale.
En tout cas, les reportages les plus longs sont actuellement de 2 minutes, sauf ceux des activités ministérielles et des présidents d’institutions. Mais tout le monde a été surpris de voir un reportage d’un parti politique aller au-delà des minutes initiales. C’est vrai que la rédaction s’efforce de respecter ce timing, cela en conformité avec la direction générale de l’ORTM.
Mais tout le monde attend de voir l’accélération des activités présidentielles, pour voir si cette nouvelle disposition sera respectée. Car tout le monde sait que le président de la République, seul, peut parler plus de 5 minutes dans le journal, sans compter les reportages sur ses activités. Pour le moment, le timing de 30 minutes comme durée du journal est bien apprécié, et le journal commence à 20 heures au lieu de 20 heures 03 ou 05 minutes.
Le mauvais départ
Le nouveau directeur général de l’AMAP est venu avec un bâton pour mettre de l’ordre. Il vient de demander à tous les anciens de «vider» les lieux. C’est dire que tous ceux qui ne servent à rien doivent aller ailleurs, au risque de se voir chasser. Mais le problème, c’est qu’il y a peu de compétences à l’Essor. Au point que beaucoup de journalistes ne sont que des portes-plumes : ils signent des articles qui ne sont pas les leurs.
Sans oublier certains patrons de section de l’Essor qui sont intouchables dans leur domaine. Tout le monde sait que beaucoup reste à faire à l’Essor, si l’on sait que c’est avec l’arrivée de Choguel à la tête de notre département que beaucoup de journalistes ont eu un vrai statut, sans occulter les augmentations de salaire. Choguel Maïga a fait beaucoup de réformes au niveau de l’Essor et de l’AMAP.
Les gens travaillaient sans bénéficier réellement du fruit de leur travail, cela pendant des années. Et les réformes continuent. C’est pourquoi nous disons que tôt ou tard, les anciens là doivent partir. Leur présence étouffe les gens, surtout que beaucoup de jeunes sont écrasés sous leurs poids. Ils ne peuvent pas prendre d’initiative. À cause de gens qui se prennent pour des dieux dans leur secteur. Le nouveau DG, qui est un ancien de la boîte, doit savoir faire les choses, avant de bloquer tout.
Source: Le Reporter