« Un système de protection renforcé pour une protection des droits adaptée à chaque enfant » est le thème retenu pour la célébration de la journée mondiale des droits de l’enfant cette année. Une occasion mise à profit par le Mali pour renforcer la communication autour de la protection des droits de chaque enfant. C’était le samedi 20 novembre dernier, au palais de la culture Hamadou Hampaté Bâ.
Cette journée commémorative était présidée par la ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, Mme Wadidié Founé Coulibaly, en présence d’autres membres du gouvernement. Etaient également présents, la représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au Mali, Mme Sylvie Fouet le président du parlement des enfants, Nouhoum Chérif Haïdara etc. A cette occasion, la ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la famille, a mis l’accent sur le renforcement de la communication autour de la promotion et la protection des droits de chaque enfant, examiner les défis auxquels les enfants font face afin d’apporter des réponses adaptées.
A ses dires, le thème de cette année traduit, la volonté politique des chefs du gouvernement, de créer les conditions de réalisation effective des droits de chaque enfant. Et cela passe, selon elle, par le renforcement du cadre législatif et institutionnel ainsi qu’un système de protection adapté. Un système qui doit être capable de « collecter, rapporter, capitaliser, analyser et documenter toutes les informations relatives aux différents domaines des droits des enfants ».
Puisque selon les statistiques qu’elle a expliquées, en 2020, le nombre d’enfants en situation de déplacement forcé était évalué à 192.940 dont 1.118 enfants non accompagnés ou séparés. Et le nombre d’enfants dans la nécessité de protection est de 1.274.966.
Pour sa part, le président du parlement des enfants a rappelé que chaque enfant a des droits mais aussi des devoirs qu’ils doivent aussi tenir compte.
La représente de l’Unicef au Mali a, elle, évoqué le rôle du Mali dans la défense des droits des enfants du fait qu’il est parmi les premiers à avoir ratifié la Convention du 20 septembre 1990. Selon elle, il doit surtout à mettre en place des programmes et politiques pour la mise en œuvre effective de cette convention. « Plus de 1600 écoles restent encore fermées pour cause d’insécurité », ajoutée à la pandémie de Covid-19.
Une occasion pour elle de saluer certaines initiatives comme l’opération « retour à l’école », qui permet l’accès de 20.000 enfants vulnérables à l’éducation avec des activités d’insertion, des séances de rattrapage, des offres alternatives et l’éducation à la radio.
Aïda Beïdy Soumaré, stagiaire
Source : LE PAYS