Les 16 jours d’activisme 2017 au Mali, ont été officiellement lancés le 30 novembre 2017 au Mémorial Modibo Kéïta par Madame le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille. C’était en présence du représentant résident d’ONU-femme au Mali dans une salle pleine de femmes habillées en couleur Orange pour dire Non aux violences faites aux femmes.
Le Mali à l’instar du reste du monde commémore la campagne « 16 jours d’activisme » contre la violence faite aux femmes. Une Campagne qui débute chaque 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes jusqu’au 10 décembre, journée des droits de l’homme.
Instituée en 1999 par l’Institut international pour le leadership des femmes, les « 16 jours d’activisme » vise à mettre fin aux violences faites aux filles et aux femmes dans le monde.
L’ édition 2017 à l’international a pour thème « De la paix à la maison à la paix dans le monde , une éducation sûre pour tous » mais sur le plan national, l’accent est mis sur ‘ les filles migrantes’.
En effet, la campagne a pour objectif de ne laisser aucun cas , aucune personne lassée de côté et à travers une synergie d’action parvenir à mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles.
Et comme chaque année, la campagne est menée sous la couleur orange, indicateur et unificateur des activités des 16 jours de communion contre la violence contre les femmes dans le monde.
Les 16 d’ activismes constituent également un espace de plaidoyer auprès des décideurs, des populations pour qu’ enfin cesse la violence à l’ égard des femmes et filles. La campagne apporte son soutien aux personnes défavorisées, aux minorités, migrantes et populations affectées par les conflits et catastrophes naturelles entre autres.
D’où l’importance du thème national qui se focalise sur les filles migrantes.
Dans une présentation théâtrale, les jeunes artistes ont fait ressortir le calvaire vécu par les filles migrantes dans les foyers où elles trouvent souvent refuge comme employée de maison. Maltraitées, brimées et exploitées à des fins pas toujours catholiques, la migration peut souvent se relever pour ces aides-ménagère comme une descente en enfer.
Dans son intervention, la ministre de la promotion de la femme, de l’ enfant et de la famille, Traoré Oumou Touré, a rappelé qu’elles étaient nombreuses ces femmes qui perpétuent la violence à leurs paires singulièrement dans les relations ‘Patronne / aide ménagère’. Avant d’ajouter que la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles n’est point une question de femme mais une causse qui nécessite la communion des énergies, la synergie des efforts, l’implication de l’ ensemble des acteurs de la société pour faire cesser les violences.
La cérémonie de lancement a été l’ occasion pour le représentant résident d’Onu Femme au Mali, Dr Maxime Houito de réaffirmer au soutien au département de la femme et d’émettre le vœux qu’ on puisse un jour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles.