A l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré le 15 mai dernier la Journée internationale de la famille sur le thème international : « Les familles, une vie saine et un avenir durable ». Le Mali a choisi de célébrer l’édition 2016 sur le thème spécifique : « L’enregistrement à la naissance : quel rôle pour les familles et les communautés à la base ? ». Dans le cadre des activités de ce 22è anniversaire de la Journée internationale de la famille, le ministère de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille a organisé un débat intergénérationnel sur le thème national sous la co-présidence du ministre Mme Sangaré Oumou Ba et de sa collègue de la Recherche scientifique, le Pr Assétou Founé Samaké Migan. C’était hier à la Maison des aînés. Il faut rappeler que la rencontre d’hier faisait suite une autre du même genre tenue le 10 mai dernier et qui avait mis la nouvelle génération en face de personnes âgées.
Mme Sangaré Oumou Ba a indiqué que la célébration de cette journée était une initiative qui témoigne de l’intérêt de la communauté internationale pour la famille, cellule de base de la société, d’une part et d’autre part pour la situation des familles dans le monde. La célébration une opportunité renouvelée de faire comprendre les problèmes que connaissent les familles afin d’inciter les gouvernements à porter plus d’efforts sur la recherche du bien-être de ces familles, a-t-elle souligné.
Le ministre a rappelé que la journée dédiée à la famille a été instituée par l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 1993. En ce qui concerne le Mali, cette journée y est célébrée depuis 2004 et toujours avec un thème qui cadre l’événement. Se penchant sur le thème de cette année, Mme Sangaré Oumou Bah a noté que l’enregistrement des faits d’état civil, particulièrement celui de la naissance, pose des difficultés qu’il faut surmonter à tout prix.
Son département, indique-t-elle, a la lourde responsabilité d’appuyer les services techniques compétents en la matière pour amener les femmes, les enfants et les familles, grâce à des actions d’information et de sensibilisation, à changer de comportement afin de faire du Mali un pays où les faits d’état civil sont entièrement capitalisés. C’est dans ce cadre qu’a été initiée la présente activité afin de permettre à ces deux générations d’exprimer, à cœur ouvert, leurs points de vue sur la problématique de l’enregistrement des naissances.
Mme Sangaré Oumou Ba a assuré que les enseignements tirés contribueront à renforcer les autres actions propres à résoudre le problème. Elle a, par conséquent, insisté auprès des acteurs du présent forum pour qu’ils s’expriment librement et en toute responsabilité afin de préciser l’importance de l’enregistrement à la naissance des enfants, la responsabilité des uns et des autres et les difficultés que l’opération rencontre dans notre pays.
Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a remercié les membres du Conseil national des personnes âgées du Mali pour leur disponibilité ainsi que la direction nationale de l’état-civil qui accompagne son département dans la modération et l’encadrement du débat intergénérationnel. Aux membres du Parlement des enfants du Mali, elle a réitéré ses encouragements à brandir haut le flambeau de l’émergence des enfants dont ils ont la charge.
Durant la journée, un exposé a dressé le panorama de l’enregistrement à la naissance. Le débat intergénérationnel a suivi sur la problématique de l’enregistrement à la naissance au Mali animé par le Parlement des enfants, le Conseil national des jeunes et le Conseil national des personnes âgées du Mali. Un cocktail a conclu l’évènement.
A. D. SISSOKO
Source : L’ Essor