Dans la cadre de la célébration de la journée internationale de la démocratie, l’Assemblée nationale du Mali, temple de la démocratie malienne a décidé de célébrer l’événement  à travers un atelier dont le thème est : « faire participer les jeunes à la démocratie ». La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence d’Amadou Cissé, 3ème-vice-président de l’Assemblée nationale du Mali.

Pour rappel, la journée internationale de la démocratie a été instituée par l’Assemblée générale des Nations unies dans le but d’engager les gouvernements à renforcer leurs programmes nationaux de promotion et de consolidation de la démocratie. Un engagement qui s’illustre par la célébration, le 15 septembre de chaque année, de la journée internationale de la démocratie.

Le thème retenu pour cette édition est : «  faire participer les jeunes à la démocratie ».

Dans son discours d’ouverture, Amadou Cissé indiquera que la démocratie est une valeur universelle qui suppose que les peuples choisissent leur propre système politique, économique, social et culturel. Mais aussi, expriment librement leur volonté  et qu’ils aient voix au chapitre en ce qui concerne tous les aspects de leur existence.

« Si les démocraties ont des caractéristiques communes, il n’existe pas de modèle unique de démocratie », a laissé entre l’honorable Cissé. Qui  explique que lorsque l’Organisation des Nations unies aide les gouvernements à promouvoir et consolider la démocratie, c’est en se conformant à la Charte et toujours à la demande expresse des Etats membres concernés.

Selon lui, le thème de cette édition met l’accent sur les défis et les opportunités que représente la participation des jeunes au processus démocratique.

A l’en croire, les personnes âgées de 15 à 25 ans représentent un cinquième (1/5) de la population mondiale.

« Dans de nombreux pays en développement, la proportion est encore plus élevée. Et de nombreuses études pointent la défiance des jeunes envers la vie politique, avec une baisse de la participation aux élections et l’adhésion aux partis politiques et organisations sociales traditionnelles dans le monde. Cette constatation s’applique tant aux démocraties établies qu’émergentes », assure Amadou Cissé.

Qui poursuit que, parallèlement, des mouvements informels, menés par des jeunes et plaidant pour un changement démocratique sont en croissance dans un certain nombre de pays par l’utilisation des nouveaux moyens de communication et les réseaux sociaux, à travers lesquels, ceux-ci marquent  de leurs emprunte, la construction de la démocratie par des biais non traditionnels.

A noter que l’union interparlementaire fait la promotion de la journée internationale de la démocratie  grâce aux parlements présents dans 162 pays à travers le monde.

D.D