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Journalisme pour le développement : SIX JOURNALISTES REÇOIVENT LEURS CERTIFICATS

Six journalistes de la presse écrite, en ligne et de la radio ont reçu, lundi dernier au siège de la représentation de la Banque mondiale, leurs certificats après une formation en journalisme pour le développement. Ils étaient précisément deux journalistes de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP), un du quotidien «Les Echos», un de la radio «Mikado», un du quotidien «Le Pays» et un autre du journal en ligne «30 minutes» à recevoir ces attestations. C’était au cours d’un déjeuner, organisé par la Banque mondiale, sous la présidence de la directrice de la Banque mondiale au Mali, Soukeyna Kane.

Cette formation en journalisme pour le développement est une initiative de la Banque mondiale, en partenariat avec l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille en France et le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar. 100 journalistes, originaires de 18 pays d’Afrique francophone, ont été sélectionnés parmi 500 candidatures reçues afin de suivre une formation de dix semaines.

Soukeyna Kane a rappelé que cette formation en ligne visait à renforcer la capacité des journalistes sélectionnés à mieux appréhender les enjeux de développement en Afrique, afin qu’ils deviennent des acteurs de la transformation du discours sur notre continent en un message valorisant les potentialités et réussites de l’Afrique. Elle a aussi expliqué que les experts de la Banque mondiale, les enseignants de l’ESJ et du CESTI ont dispensé des cours d’avril à juin 2018 sur le développement international, humain mais aussi le développement économique et le rôle du secteur privé dans le développement via des vidéos en ligne, les conférences, ateliers pratiques et forums de discussion auxquels ont pris part des journalistes expérimentés.

Les participants ont été évalués sur des quizz hebdomadaires, travaux pratiques et leur participation globale au cours. En outre, un forum électronique a permis l’interaction avec l’équipe pédagogique. A l’issue de la formation, les participants ont pu être évalués avant de recevoir chacun un certificat en journalisme pour le développement. La responsable de la Banque mondiale a adressé, au nom de son institution, ses félicitations aux journalistes concernés par la formation mais aussi à leurs directeurs, pour avoir permis cette flexibilité leur donnant l’opportunité d’apprendre.

Enfin, Soukeyna Kane a réitéré la disponibilité de la banque à accompagner les journalistes et à poser les jalons d’une future collaboration qu’elle souhaite fructueuse entre les organes de presse et son bureau au Mali. Idrissa Sacko, journaliste au quotidien «Les Echos» et porte-parole des récipiendaires, a remercié les initiateurs pour la qualité de la formation qui a duré d’avril à juin 2018. Il a espéré que la formation continuera pour que d’autres journalistes en bénéficient.

Au cours  de la rencontre, le chargé principal des opérations, Aboubacar Walbani, a présenté le portefeuille du Mali, les perspectives pour l’année fiscale 2019 et les problèmes structurels et défis. Selon lui, ce portefeuille est en constante augmentation (1,3 milliard). Il compte 27 opérations dont 19 projets nationaux, 7 projets régionaux et un appui budgétaire. Le chargé principal des opérations a également rappelé que les projets et programmes alignés sur les priorités définies dans le CREDD sont : agriculture et agro business, eau, développement urbain, protection sociale, santé et population, éducation, transport, appui budgétaire multisectoriel, environnement, énergie, statistique et consolidation de la paix.

Comme perspectives pour l’année fiscale 2019, les choses s’annoncent sous de meilleurs auspices parce que 6 opérations doivent démarrer leurs activités. Par ailleurs, 12 opérations sont programmées pour être délivrées au cours de l’année fiscale 2019. Les problèmes structurels et défis sont liés à la mise en œuvre des projets (retard dans la passation des marchés et absence d’études dans la phase préparation des projets). Des défis liés à l’environnement de mise en œuvre des projets, notamment la persistance de l’insécurité dans les parties Nord et Centre du pays.

Aminata D. SISSOKO

L’Essor

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