Comme on pouvait se douter, le Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) d’Iyad Ag Ghali a revendiqué une série d’attaques meurtrières perpétrées récemment au Mali.
Parmi ces attaques figure notamment celle de Soumpi, dans la région de Tombouctou, qui s’est déroulée le samedi 27 janvier dernier. Au cours de cette attaque qui a coûté la vie à une dizaine de soldats maliens, les éléments du groupe ont déclaré avoir emporté (photo à l’appui) du matériel militaire tel que 6 véhicules équipés d’armes lourdes dont 05 KIA KM450 camions, ZPU-2 Canon de 14,5 mm AA, canon anti aérien, 4 DshK 12, 7 mm avec monture trépied, 1 Dragunov M2 lanceur de mortier de 60 mm, RPG7, PK, tas de AKs, plusieurs boîtes de munitions… Toutefois, le groupe reconnait aussi avoir perdu 4 de ses éléments.
S’agissant de l’attaque du camp de la garde nationale de Ménaka perpétrée le dimanche 28 janvier dernier, le groupe affirme qu’elle a été menée par l’une de ses katiba. En plus des 4 militaires tués, le groupe déclare avoir perdu 2 de ses éléments. C’est la première attaque revendiquée par l’une des katiba d’AQMI à l’intérieur de la ville de Ménaka depuis fin juin-début juillet 2016.
Par ailleurs, le JNIM a également revendiqué des roquettes lancées contre une patrouille composée des soldats français de l’Opération Barkhane et de casques bleus de la MINUSMA, à Amachach, près de Tessalit, le 14 janvier dernier. Cependant, il n’a fourni aucun bilan de cet assaut. De même qu’il a revendiqué aussi une attaque contre une unité du contingent tchadien de la MINUSMA, le 12 janvier dernier, à Egharghar, dans la région de Kidal, sans fournir le moindre bilan. S’y ajoute une embuscade, le 11 janvier dernier contre une patrouille de l’armée malienne entre Simbi et Hombori, dans la région de Mopti. En plus d’une autre perpétrée à Djenné, dans la région de Mopti tuant un soldat malien et blessant un autre, le 9janvier dernier.
Source: Kibaru