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Jeu trouble de Karim Kéita: jusqu’où ira le fils du Président ?

N’ayant acquis, pratiquement, aucune expérience en matière de leadership ni gestion de processus publics, Karim Kéita, fils du Président de la République, s’est brusquement lancé en politique sans en avoir la moindre conviction ni orientation objective.

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Cependant, il sera élu Député à l’Assemblée nationale avec la bénédiction d’un parti présidentiel, voulant coûte que coûte l’imposer, la caution morale d’un Shérif (celui de Nioro) exerçant une influence certaine sur l’exécutif malien (ce qui est une vraie honte pour notre pays) et le soutien toujours incompréhensible d’une population qui n’avait, pourtant, jamais bien parlé de lui (Karim Kéita). Et ce, malgré son inexpérience avérée et sa quasi-inexistence sur la scène politique nationale. Il faut absolument être au Mali, pour être tristement témoin d’une chose aussi hallucinante ! Si, en effet, tout a été fait pour qu’il soit élu Député à l’Hémicycle, pourquoi avoir également tout orchestré pour que le fils du Président soit placé à la tête de la Commission Défense de l’Assemblée nationale au détriment du Général Niamé Kéita, à qui, on a, à l’époque, réussi à faire vivre toutes sortes de frustrations, jusqu’à proposer à ce dernier d’être l’Adjoint de Karim Kéita au compte de la dite Commission ? Il est à rappeler, au passage, que le Président de l’actuelle législature, en la personne de Issiaka Sidibé alias Isaac, non moins beau-père de Karim Kéita, avait, lui aussi, été imposé par le Président de la République, lui-même, pour des motifs restés, jusque-là, flous. Comment bâtir, franchement, une nation sérieuse avec des jeux politiques aussi folkloriques que délirants ? En d’autres termes, qu’est-ce qui a pu véritablement changer, après s’être arbitrairement livré à des actes politiques aussi arrogants ? Une chose demeure, néanmoins, bien certaine : nous n’aurons qu’un long et fastidieux chemin à faire, aussi longtemps que les liens sanguins, familiaux ou amicaux resteront, plus que jamais, influents dans les rouages de l’appareil institutionnel public. Et en voilà clairement, une des causes profondes de notre retard.

D’où vient l’argent des kits scolaires, offerts par Karim, aux élèves de l’école de la République en Commune II, et quelles sont les intentions qui s’y cachent derrière ?                 

Que cache le don des 5000 cahiers et 500 sacs octroyés aux élèves de la Commune II, quand on sait, par exemple, qu’au lieu de la carte du Mali, ces kits scolaires portaient, plutôt, la marque distinctive de Karim Kéita ? Et d’où en émanent les fonds ? En définitive, que dissimule le fils du Président ? Lui seul pourrait, certainement, mieux nous édifier. De toute évidence, profiter de la situation économiquement défavorable des populations pour mieux baliser le terrain à des ambitions politiques inavouées, est simplement malsain. Tirer lâchement profit du pouvoir légitimement investi en son père pour toujours vouloir se tailler la « part du lion » dans toutes des opportunités « juteuses » qui s’offriraient à soi, n’est autre qu’un acte de pure indélicatesse. Et cela, Karim Kéita devrait nettement bien le comprendre !

Le pouvoir d’Etat n’appartient, guère, ni au Président IBK, ni sa famille politique. Il n’appartient fondamentalement qu’au seul Peuple du Mali. Une stabilité politique et démocratique si chèrement acquise, ne saurait point être l’apanage d’un petit groupe de « vautours », ayant précipitamment débarqué en plein jour. En attendant que l’UNESCO ne se saisisse du dossier, bon vent à Karim Wade, pardon à Karim kéita,  tant même qu’on sait que la Tata du fiston national occupe un poste de responsabilité au niveau de la dite structure.

MKD

 

Source: La Sirène

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