Il était fâché et était resté dans son coin tout le temps qu’avait duré les assises du congrès de son parti, lui, le tisserand doublé de la casquette de député et président de l’AN. Pourquoi ? A en croire des cadres et militants du parti, l’honorable souhaitait devenir le calife après le calife, c’est-à-dire, le président du parti. Une abomination, lorsque ce militant élu député et poussé jusqu’au perchoir, n’aurait jamais participé à une activité politique du parti et ne participerait financièrement à aucune d’elle.
Même l’organisation de ce congrès se serait passée volontiers de son appui financier. Contrairement aux autres cadres politiques du parti, il n’aurait absolument rien donné à son parti. Comment un tel militant peut-il avoir la prétention de diriger un parti politique aussi grand et aussi ambitieux que le RPM, s’interrogeaient toujours ces militants du parti ? C’était vraiment le monde à l’envers, déclaraient des cadres de ce parti, lesquels ne voyaient pour ce poste, qu’un seul et unique candidat, Bocar Tréta.
Haman Khadra
Source: La Nouvelle Patrie