« Malheureusement ceux qui utilisent Kidal comme monnaie d’échange, comme outil de pression depuis des décennies dans notre pays, ont profité de cette occasion pour se livrer à une énième provocation en attaquant le gouvernorat pendant que j’y étais. J’ai animé une réunion sous les feux nourris de ces groupes armés. […] C’est une déclaration de guerre qui va être traitée comme telle par la République du Mali. »

Kidal demeure sous haute tension après une journée de combats samedi 17 mai, entre l’armée malienne et les groupes armés du Nord, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), alors que le Premier ministre, Moussa Mara, était en ville.

Si la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) tente de négocier un cessez-le-feu entre les belligérants, les autorités du Mali estiment au contraire qu’il s’agit d’une déclaration de guerre des mouvements rebelles, mouvements qui sont censés négocier avec Bamako. Moussa Mara, le Premier ministre, est l’invité de RFI. Il répond à Guillaume Thibault.