C’est après cette première mission en Italie sans le gouvernement ni la Plateforme que le Cadre stratégique permanent est né pour, selon ses initiateurs, réunir toutes les parties maliennes dans l’intérêt des communautés du Nord. Par la suite des missions de sensibilisation et de mise en place des organes ont étés mises en place sur le terrain. Pour rappel, ça a fait couler beaucoup de salive et d’encre car une bonne partie des populations ont rejeté les actions du CSP, qu’elles qualifient de cadre de trop, dont les objectifs réels sont méconnus.
Quelques mois après, la partie italienne a compris qu’il y a des problèmes de représentativité et surtout de méfiance vis à vis du CSP. Donc, l’ONG Arapacis a de nouveau entrepris la rencontre avec tous les acteurs pour essayer de rectifier le tir.
En tout état de cause, vu la situation géopolitique et sécuritaire au Sahel et au Mali, ce genre de rencontre et d’initiative peut faire douter plus d’un sur le bien-fondé de l’initiative de l’ONG Arapacis. Une chose est sûre : la Plateforme est présente en Italie et reste vigilant sur le principe de la sauvegarde de l’intérêt de l’Etat malien et ne s’engagera dans aucune action de nature douteuse qui peut compromettre les acquis du processus de mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger qui, selon ses responsables, reste l’unique outil à privilégier pour toute action visant le bonheur des Maliens en général et du nord Mali en particulier.
Pourquoi cette rencontre à Rome, en ces moments où le fil ne passe pas entre Bamako et Paris qui assure la présidence de l’Union européenne ? Que se cache dernière cette rencontre ? Voilà autant de questions qui valent leur pesant d’or.
Correspondance particulière
Source: Le Démocrate