Le secrétaire général du rassemblement pour le Mali (RPM), Dr Bocary Téréta, serait-il en mauvaise passe avec sa vice présidente, Mme Kéïta Rokiatou N’Diaye? La nouvelle, comme une sinistre étoile filante, a traversé les salons feutrés de Bamako avant de disparaitre dans la nature. En quoi l’un reprocherait à l’autre (et inversement)? A l’instant, nul ne saura vous apporter des précisions quant aux dessous de la politique et à la source de cette information.
La question afférente à une crise à l’état précoce au sommet du Rpm, précisément entre Mme Kéïta Rokiatou N’Djaye et Dr Bocary Téréta (respectivement, vice présidente du parti et non moins présidente du mouvement des femmes d’un côté et, de l’autre, secrétaire général du parti) ne s’avère pas juste. Elle serait illusoire d’autant que la rumeur ne repose sur rien de réel. Selon une source bien informée, ce n’est qu’un simple mouvement d’humeur, situé en dedans, qui est en passe d’amer aujourd’hui certains tireurs de plan sur la comète à s’arracher les cheveux. L’information s’appuie sur une intention de désétatisation. Elle frise une campagne de propagande visant à mettre à la dérive, à détourner des eaux de la famille des tisserands de leur cours normal. Dans leur dessein de désunir, la sortie du feuilleton des quatre murs du parti est l’œuvre de ceux qui se sentent, à l’intérieur du RPM même, être dans le trente-sixième dessous des principes en vigueur. Et, cela sert d’une opportunité, pour eux, de prendre appui pour exercer une poussée confuse, mettre tout le monde en désaccord, en dressant les uns contre les autres par presse interposée.
Maintenant que la composition du gouvernement et les élections législatives sont derrières nous, aucun prétexte martelé ne devait tenir. Car, de tels dessous de la politique ne seraient autre chose que d’entrainer des zigzags pour entretenir un climat de suspicions et de division. En tout cas, pour tous ceux que Notre Printemps a tenté d’approcher et qui connaissent Dr Téréta, c’est là une rumeur dont certaines mauvaises langues voulaient se saisir et utiliser à des fins d’interprétations tendancieuses. Elles sont entrain de faire répandre la rumeur d’une situation orageuse comme une trainée de poudre à travers toute la ville de Bamako et jusqu’à l’intérieur du pays. Des commentateurs vont jusqu’à réussir à épiloguer à longueur de journée sur une soit disante scène de dispute entre d’imaginaires clans Mme Kéïta Rokiatou N’Djaye et Dr Bocary Téréta.
Aux dernières nouvelles, entre la présidente du mouvement des femmes et le secrétaire général du parti, rien ne présage qu’il y a péril en la demeure. Ce n’est qu’un simple mouvement d’humeur, comme on la signalé plus haut, qui prévalait entre les deux figures de proue du parti présidentiel qui ont, d’ailleurs, eu la sagesse d’accepter à ce que les linges sales se lavent vite en famille.
Dr Bocary Téréta, l’homme qui s’est toujours mis au service du parti, surtout aux moments les plus durs de sa traversée du désert, ne s’est même pas fait prier pour tourner cette page. Grâce à sa sagesse et pour la grandeur de leur parti, les deux responsables sont condamnés à œuvrer ensemble, la main dans la main aux côtés d’IBK, à la préservation des acquis.
Donc, la campagne de faire opposer à tout prix ces deux fit heureusement aussi longue qu’un feu de paille. Juste autant. Celui de permettre que les trouble-fêtes, tapis dans l’ombre entrain de tirer les ficelles, en réalisent d’abord leur revers, se mordent les doigts.
Comme une caravane qui passe, entre Dr Téréta et Mme N’Djaye, le climat d’entente doit rester uni.
Calmement, le secrétaire général doit savoir se montrer plus que jamais attaché aux valeurs cardinales du parti qu’il a toujours servi avec abnégation et loyauté. En s’attelant à la préservation des intérêts supérieurs de celui-ci, il doit demeurer très attentif sur certaines questions sensibles y comprise celle liée, par exemple, à la gestion des affaires courantes.
Dans cette logique, il doit s’estimer très heureux d’avoir à ses côtés une Doyenne d’âge, à l’image de Mme Kéïta Rokiatou N’Djaye, expérimentée et laborieuse qui sait s’efforcer sans cesse dans la recherche de solutions aux préoccupations réelles des militants du parti et aux exigences légitimes des Maliens. Et, inversement, celle aussi doit avoir davantage le dos large à l’endroit des jeunes générations sensées assurer la relève. D’après l’adage, au pays mandé: «bougna bèyè, bougnama sègui fana bèyè» (au mandé, le respect est réciproque). Donc, que nul ne cède inutilement aux méandres des intox et canulars.
H. D.
SOURCE: Notre Printemps