Les audiences de la deuxième session de la Cour d’Assises de Bamako ont été interrompues depuis le mardi 17 novembre 2020 à cause de la non application de l’article 148 de la loi n°2016-031 du 07 juillet 2016 portant Statut des Fonctionnaires du Cadre de la Surveillance des Services Pénitentiaires et de l’Education Surveillée ; mais aussi la relecture du décret n°2019-0463/P-RM du 03 juillet 2019 portant allocation d’une indemnité de logement aux fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée .
C’est ainsi que les syndicats des surveillants de prison, unis en synergie d’action, ont décidé d’observer une grève de 04 jours allant du mardi 17 novembre 2020 au vendredi 20 novembre 2020 inclus si les revendications ci-après ne sont pas satisfaites : l’application de l’article 148 de la loi n2016-031 du 07 juillet 2016 portant Statut des Fonctionnaires du Cadre de la Surveillance des Services Pénitentiaires et de l’éducation surveillée ; de la relecture du décret n 2019-0463/P-RM du 03 juillet 2019 portant allocation d’une indemnité de logement aux fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation Surveillée pour l’aligner au montant des autres forces de Sécurités.
D’où l’application de la loi n°87-47 du 10 août 1987 relative à l’exercice du droit de grève dans les services publics.
La Synergie des Sections Syndicales des Surveillants de Prison (SSSSP-UNTM, CDTM, CSTM) du Mali invite l’ensemble de ses militants à respecter le principe du service minimal pendant les périodes de grève. Ainsi, pendant les périodes de grève il est recommandé aux fonctionnaires du Cadre de la (…)
GAOUSSOU TANGARA
NOUVEL HORIZON