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Interpellation du Gal Dahirou Dembélé : La menace des DAMI impacte sur la décision de Karembé

Interpellé en fin de semaine dernière, l’ancien chef d’état -major, Dahirou Dembélé, contrairement à ses anciens camarades n’a pas connu le même sort. Il est juste placé sous contrôle judiciaire.

Ibrahima-Dahirou dembele

 

En effet, dans notre avant dernière parution nous avions fait état de la menace formulée par les « dami » au cas où le gal Dembélé était mis aux arrêts, comme ses autres camarades d’armes,  dans l’affaire dite des bérets rouges. Entendu par le juge Karembé, l’ancien chef d’état-major a juste été inculpé et placé sous contrôle judiciaire.  Pourtant sa responsabilité dans cette affaire de militaires disparus est sans équivoque quand nous nous referons à des sources très proches du dossier qui évoquent le rapport entre le statut de Dahirou sous la transition- chef d’Etat-Major- et les décisions de taille prises au sein de l’armée. Rien ne pouvait être envisagé et appliqué sans sa contribution, car étant le premier gardien du temple. Son chef de tutelle  Gal Yamoussa Camara, est aujourd’hui placé sous mandat de dépôt, il devait, lui aussi, subir    sans détour le même sort.

 

Comme nous l’annoncions la semaine dernière, le Gal Dembélé est sous la protection des « Dami » qui ont menacé de marcher sur le pôle économique au cas où ce dernier serait mis au gnouf.  La suite des événements nous conforte et confirme l’information que nous avions reçue et publiée à l’avance des faits concrets.

 

 

Sinon comment le Gal Dembélé peut bénéficier d’un tel traitement différent,  dans la même affaire,  que son ministre de la défense  arrêté? Le Juge Karembé a certainement pris  au sérieux la menace de l’unité de l’armée dont-il (Gal Demblé) est le chef.

 

Ceci étant, le juge Karembé doit bénéficier d’une protection renforcée aussi bien pour lui que ses proches. Car aucun homme n’est infaillible face à des adversaires qui n’ont pas hésité à mettre à mort leurs propres frères d’armes. L’indépendance de la justice est également remise en cause, car si les magistrats sont victimes de menaces de ce genre, dans le traitement des affaires dont ils ont la charge, il serait difficile d’avoir une justice équitable dans un pays en pleine reconstruction.

Hamidou N’gatté

 

SOURCE: Le Pays

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