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Institut national de Prévoyance sociale : de bonnes perspectives pour 2022 !

Le budget de l’Institut national de Prévoyance sociale (INPS) pour l’année 2022, est arrêté en recettes à deux cent quarante milliards cent soixante-quatorze millions deux cent sept mille sept cent quarante-trois (240 174 207 743) de francs CFA et en dépenses à deux cent vingt-et-un milliards huit cent quinze millions sept cent quarante-sept mille sept cent quarante-trois (221 815 747 743) de francs CFA et dégage un excédent prévisionnel de dix-huit milliards trois cent cinquante-huit millions quatre cent soixante mille (18 358 460 000) de francs CFA. C’est ce qui ressort de la 95e session ordinaire de l’Institut, tenue le 28 février 2022. C’était sous la présidence de Mme Diéminatou Sangaré, ministre de la Santé et du Développement social, en président Yacouba Katilé, président du Conseil d’Administration de l’Institut et de son directeur général, Ousmane Karim Coulibaly.

 

Cette 95e session ordinaire de l’INPS, qui avait réuni l’ensemble des administrateurs, avait comme ordre de jour : l’état d’exécution du budget 2021; l’état d’exécution du programme d’activités 2021 ; le projet de programme d’activités 2022 ; l’examen et l’adoption du projet de Budget 2022 ; le projet de Budget 2022 de la gestion déléguée de l’Assurance Maladie obligatoire (AMO).

Selon le président du Conseil d’Administration, Yacouba Katilé, au plan financier, l’atteinte des objectifs de recettes de l’année 2021 chiffrée à 198 151 067 788 FCFA a permis à l’Institut de respecter tous ses engagements, notamment le service régulier de paiement des prestations techniques. « Ainsi, au cours de l’exercice 2021, l’INPS a payé au titre des prestations techniques les sommes suivantes : pensions de retraite : 81 854 541 574 FCFA ; prestations familiales : 13 710 381 982 FCFA ; risques professionnels (AT/MP) : 1 205 581 021 FCFA. Enfin, à la date du 31 décembre 2021, l’Institut dégage un solde d’exploitation de 13 554 984 733 FCFA », a-t-il souligné.

Aussi, Yacouba Katilé estime que le projet de Budget 2022 de l’Institut national de Prévoyance sociale (INPS) s’inscrit dans le cadre du renforcement de la protection sociale et s’appuie sur les axes stratégiques déclinés en activités dans le programme d’activités 2022. « Ceci permettra à l’Institut d’exécuter sa mission avec efficience et d’assurer sa participation au développement économique et social du Mali. Ainsi, le budget de l’Institut pour l’année 2022, est arrêté en recettes à deux cent quarante milliards cent soixante-quatorze millions deux cent sept mille sept cent quarante-trois (240 174 207 743) francs CFA et en dépenses à deux cent vingt-un milliards huit cent quinze millions sept cent quarante-sept mille sept cent quarante-trois (221 815 747 743) francs CFA et dégage un excédent prévisionnel de dix-huit milliards trois cent cinquante-huit millions quatre cent soixante mille (18 358 460 000) de francs CFA. Le budget 2022 connaît une augmentation de 18,28% au titre des recettes et de 17,76% au titre des dépenses par rapport à l’année 2021. En ce qui concerne (AMO)  le régime de l’Assurance Maladie obligatoire le projet de budget pour l’année 2022 prévoit 53 403 469 383 FCFA contre 44 519 000 000 FCFA en 2021, soit un taux d’accroissement de 19,95% », a-t-il renchéri.

Des activités alléchantes programmées pour 2022

Le président du Conseil d’Administration de l’INPS rappelle également que le programme d’activités 2022 participe à coup sûr à l’atteinte des Objectifs stratégiques N°09 du Plan décennal de Développement sanitaire et social du Mali (PDDSS) 2014-2023 adopté lors de la 75e session ordinaire du Conseil d’Administration du 24 décembre 2014 relatif au renforcement de la protection sociale. « Ainsi, les activités programmées en 2022 s’articulent autour des axes majeurs suivants : l’amélioration de la gouvernance ; l’amélioration de la qualité des services; le renforcement de la capacité des ressources humaines ;   l’amélioration de la gestion comptable et financière ; la digitalisation des processus et dématérialisation des encaissements et des paiements ; la maîtrise des charges techniques et administratives ; l’audit des procédures ; le renforcement du contrôle interne ; la lutte contre la fraude ; la mise en œuvre des recommandations issues des missions d’audit et de vérification du système ; la diversification des ressources ; l’élargissement de la base de la couverture sociale », a-t-il précisé.

Dans son intervention, la ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré, a invité les administrateurs de l’INPS à conclure une convention d’objectifs triennale entre l’Autorité de tutelle et le Conseil d’Administration. « Cette convention sera ensuite déclinée à travers un contrat de performance triennal entre le Conseil et la direction générale. La direction générale devrait à son tour, décliner les objectifs globaux en sous objectifs pour chaque département. Il nous revient ensemble de veiller également sur la production des données financières, comptables et statistiques dans les délais impartis, outils privilégiés du décideur et à les transmettre au Secrétariat exécutif de la CIPRES, conformément à la Décision n° 562/CM/CIPRES du 12 décembre 2019 », a-t-elle ajouté, avant d’inviter les administrateurs à un examen minutieux sans complaisance des documents au regard de leurs expertises et expériences et tenir compte de l’environnement de crise multidimensionnelle dans lequel il doit s’exécuter. « Je vous invite également à prendre en compte lors de vos travaux des recommandations de la CIPRES, notamment en ce qui concerne l’atteinte des ratios et surtout celui des charges administratives pour lequel un plan triennal d’atteinte doit être joint au présent budget et certainement un des objectifs du futur contrat de performance », a-t-elle conclu.

Ousmane Karim Coulibaly, DG INPS : « Nous allons faire en sorte que l’INPS soit bien gouverné »

Dans une interview accordée à la presse après l’ouverture du Conseil d’Administration, le directeur général de INPS, Ousmane Karim Coulibaly, a déclaré : « Cette session vise à autoriser l’exécution de notre budget annuel et de notre programmation d’activités de l’exercice 2022. Il y est inscrit beaucoup d’activités qui vont impacter notre système. Ce sont des réformes majeures que nous attendons imprimer à nos activités. Au plan organisationnel et institutionnel, on entend faire de l’INPS, un organe spécial avec une autonomie renforcée et avec des régimes d’exemptions qui vont lui permettre de mener correctement ses activités. »

Selon le directeur général, au niveau du Conseil d’Administration, il y aura des régimes d’incompatibilités et des régimes de sanctions. « Ce qui va permettre au Conseil de suivre strictement nos activités et de les apprécier correctement. En ce moment, l’accent sera mis sur le respect du ratio de gestion. Nous allons faire en sorte que l’INPS soit bien gouverné et les réformes actuelles vont dans ce sens. Nous ferons en sorte qu’il y ait une large distribution des pensions à toutes les couches. Nous ferons en sorte qu’il y ait plus d’inscription à l’INPS. Aussi, allons-nous faire en sorte que les couches les plus défavorisées puissent accéder aux prestations de l’INPS… », a-t-il précisé.

Ismaël Traoré

Source : Ziré

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