La 26è session ordinaire du conseil d’administration de l’Institut géographique du Mali (IGM), tenue hier dans ses locaux, a évalué les réalisations de la structure au titre de 2021 et exploré les perspectives pour 2022. L’ouverture des travaux a été présidée par la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko.
C’était en présence du directeur général de l’IGM, Mahamadou S. Keita et de nombreux administrateurs. Les prévisions de recettes budgétaires pour 2022 se chiffrent à 1,202 milliard de Fcfa, contre 1,022 milliard de Fcfa en 2021, en hausse de 17,62%.
Concernant les activités en projets, elles s’inscrivent dans le cadre du programme 2065, intitulé : «Construction et entretien des routes, développement de la cartographie et de la topographie», a, d’entrée de jeu, expliqué Mme Dembélé Madina Sissoko. Son objectif est, selon elle, de rendre disponibles les informations cartographiques et topographiques.
Pour ce faire, l’Institut géographique du Mali entend améliorer la production géographique, participer aux travaux de densification et de matérialisation des frontières, acquérir et installer des stations permanentes.
Le rapport d’activités 2021, lui, fait état de plusieurs activités non exécutées. D’autres sont en cours de réalisation, souligne le document.
Cette situation s’explique par des difficultés notamment financière, la persistance de la pandémie de Covid-19, l’insécurité dans les zones programmées dans le cadre de la construction des bornes du Réseau géodésique de référence du Mali. À ces contraintes s’ajoute l’ouverture partielle et tardive des crédits.
Parlant des stratégies d’amélioration des recettes pour permettre la réalisation des projets de développement, le directeur général de l’Institut a précisé que sa structure devra entreprendre un marketing agressif auprès des potentiels utilisateurs de ses produits et services.
Mahamadou S. Keita entend également œuvrer au renforcement et à la diversification des accords de coopération. Cela leur permettra, selon lui, de donner des orientations claires et une nouvelle dynamique à l’IGM.
Kadiatou OUATTARA
Source : L’ESSOR
