Selon un rapport publié le mercredi 16 octobre 2019 par le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations unies au Mali (OCHA/Mali), les civils sont ceux qui paient le prix de la violence avec plus de 900 morts depuis janvier 2019.
Pendant cette période, l’organisation a aussi dénombré 311 000 personnes déplacées et réfugiées ; 276 000 enfants privés d’éducation parce que 920 écoles sont fermées à cause de l’insécurité dans le pays, notamment au nord et au centre.
Le Bureau OCHA au Mali a indiqué avoir également enregistré ce mois d’octobre, 310.000 réfugiés maliens au Burkina, Niger et Mauritanie. «Ces personnes vulnérables sont confrontées à des défis de santé, d’eau, d’alimentation», a précisé cette organisation. Le plan de réponse humanitaire révisé a aussi récemment indiqué qu’une personne sur cinq a besoin d’assistance humanitaire au Mali. Et pourtant, a déploré OCHA, «sur les 324 millions de dollars demandés pour alimenter le fonds humanitaire d’urgence, seuls 42 % ont été mobilisés».
Le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations unies (OCHA) a établi une présence permanente au Mali en 2012 en réponse à la crise engendrée par le conflit dans le nord du pays. Un bureau OCHA est présent à Bamako et des sous-bureaux ont été implantés à Mopti, Gao et Tombouctou. Des missions d’appui sont régulièrement organisées à Kidal et Ménaka.
LE MATIN