Le nouveau directeur général de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), Ousmane Karim Coulibaly, est rompu aux arcanes du métier et jouit de préjugés favorables.
Nommé par le conseil des ministres du 20 octobre 2021 en qualité de directeur général de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), Ousmane Karim Coulibaly, inspecteur principal de la sécurité sociale, est en terrain connu et devrait travailler dans le sillage de son prédécesseur, Mme Sidibé Zamilatou Cissé, dont le leadership et le management reconnus et salués par tous, ont permis à l’Institut d’écrire une nouvelle page glorieuse de son histoire après un temps de flottement et de vaches maigres. Agé de 60 ans, M. Coulibaly, 37 ans d’expérience dans le domaine de la sécurité sociale, a, à priori, la taille de l’emploi : bosseur et discret.
Précédemment conseiller technique du directeur général depuis 2019, il a successivement occupé les postes d’agent de poursuite au contentieux de l’INPS d’août 1984 à décembre 1988 ; chef du service du recouvrement des cotisations (janvier 1988-décembre 1989) ; chef du service contentieux (janvier 2000-décembre 2001) ; directeur du recouvrement des cotisations et du contrôle des employeurs (janvier 2002-décembre 2009) ; directeur des prestations en espèces (janvier 2010-décembre 2015) ; directeur de l’immatriculation et de la gestion de la carrière des assurés (2016-2018).
Un CV riche
Parallèlement à ses fonctions à l’Institut, il a été aussi membre du Comité d’experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour le compte du Mali pour l’application de la Convention générale de sécurité sociale de la Cédéao en juillet 2013 ; chargé de mission auprès de la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (Cipres) pour la bonne gouvernance des Caisses de prévoyance sociale ; correspondant de l’INPS auprès de l’Association internationale de sécurité sociale (AISS).
Le nouveau promu est bardé de diplômes : une maîtrise en droit privé option judiciaire, obtenue à l’Université de Dakar en 1983 ; un diplôme supérieur de sécurité sociale du Centre ivoirien de formation des cadres supérieurs de sécurité sociale (6e promotion) complété à l’Ecole nationale supérieure de sécurité sociale (EN3S) à Saint-Etienne avec un stage à l’URSSAF de Lyon en France en 1991. Notons qu’en prélude à ses études supérieures, il a obtenu son baccalauréat en juin 1979 en série philo-langues.
Aux actes donc pour combler les attentes des assurés sociaux en vue du progrès économique et social du Mali !
El Hadj A. B. HAIDARA
Source: Aujourd’hui-Mali