Le président sud-africain Cyril Ramaphosa devait se rendre mercredi dans l’est du pays où des pluies torrentielles et des glissements de terrains ont fait au moins 51 morts ces derniers jours.
«Nos pensées vont à toutes les familles et les communautés qui ont perdu des proches, qui ont été blessées et qui ont perdu leurs biens», a indiqué le président Ramaphosa dans un communiqué publié à son retour d’Egypte où il a participé mardi à des réunions de crise sur la Libye et le Soudan.
«La situation nous impose de rassembler toute la nation pour venir en aide à tous ceux qui ont été affectés», a ajouté le président, tandis que les autorités locales relevaient dans la nuit le bilan des victimes. «Le nombre des morts est malheureusement passé à 51», a indiqué Nomusa Dube-Ncube, la ministre des Affaires locales de la province de Kwazulu-Natal, la plus touchée par le sinistre, après avoir évoqué 33 morts mardi soir.
Les équipes de secours poursuivaient leurs efforts pour dégager les glissement de terrain qui ont affecté la province, notamment dans la région de Durban, la principale ville du Kwazulu-Natal. De nombreux bâtiments ont été emportés, des routes inondées, des lignes électriques coupées et les réseaux d’égouts ont souvent été débordés, ont indiqué les autorités locales. Des militaires ont été déployés pour assister les services de secours dans les zones les plus affectées. Les précipitations ont touché depuis le week-end tout le sud et l’est de l’Afrique du Sud. Les services météorologiques sud-africains ont averti de la poursuite jusqu’à mercredi de cet épisode de précipitations, affectant particulièrement les zones les plus basses du pays.
Le Figaro avec AFP