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INFSS ET INFTS : DEUX INSTITUTS DANS LE GIRON DE l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Le ministre Tall a visité ces structures pour prendre contact avec leurs responsables, recenser leurs difficultés et leur trouver des solutions

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L’Institut national de formation en sciences de la santé (INFSS) et l’Institut national de formation des travailleurs sociaux (INFTS) sont entrés dans le giron du ministère de l’Enseignement supérieur depuis le lancement officiel de la rentrée solennelle des universités, des grandes écoles et Instituts de recherche et de formation 2015-2016, le 28 décembre dernier.
Accompagné d’une forte délégation composée des recteurs d’université, des directeurs des grandes écoles et des instituts de recherche et de formation, le ministre de l’Enseignement supérieur, Me Mountaga Tall, s’est rendu hier dans ces deux instituts pour une prise de contact avec les responsables, afin de recenser leurs difficultés et leur trouver des solutions.
Arrivé à 9 heures à l’INFSS, Mountaga Tall a visité l’amphithéâtre de 800 places, la bibliothèque, les salles informatiques, le matériel pour les simulations, le projet canadien d’appui à la formation des professionnels de la santé (DECLIC), les travaux pratiques obstétriques (TP). La visite était guidée par le directeur général de l’Institut de formation en sciences de la santé, le Pr Alhousséïni Ag Mohamed.
Le ministre a ensuite mis le cap sur l’INFTS. Ici, il a assisté à la montée des couleurs avant de visiter le chantier d’un amphithéâtre de 250 places, les classes de 3è année de travail social spécialisé, deux classes de 1ères années de tronc commun, la salle de cybercafé, la bibliothèque, le bureau du surveillant général et le département de formation continue et de recherche.
La visite était guidée par le directeur général de l’INFTS, Aboubacar Hamidou Maïga. De par la qualité de sa formation, défend le secrétaire général du comité AEEM de l’INFSS, Issiaka Chérif Haïdara, l’Institut national de formation en sciences de la santé est de nos jours une référence nationale, mais aussi sous-régionale. L’Institut était le carrefour des compétences pour les professionnels de la santé, a t-il rappelé.
Soulignant des avancées notables dans l’amélioration de la qualité des études et des conditions de vie des étudiants comme du développement de l’établissement, Issiaka Chérif Haïdara a noté que la structure sanitaire était aussi confrontée à des difficultés. Il s’agit de la prise en compte par la Fonction publique des diplômes (licence, master) délivrés, de l’actualisation du règlement intérieur pour fixer des modalités de passage en classe supérieure conformes au système Licence-Master-Doctorat (LMD) et à l’approche par compétence, de la décision des congés de mise en formation pour les professionnels admis au concours direct, de l’octroi de frais de mémoire pour les étudiants en fin de master et de l’acquisition d’un nouveau bus pour assurer le transport sur le trajet de l’École nationale d’ingénieurs, Abdrahamane Baba Touré (ENI-ABT) à l’INFSS.
Réjouissant de la visite du ministre Tall, le directeur général de l’INFSS, le Pr Alhousséïni Ag Mohamed, a souhaité la signature des textes révisés régissant le fonctionnement de l’Institut.
Dans la perspective du basculement dans le système LMD, une étude sur la relecture des textes de l’INFTS prévoit la création de 4 départements d’enseignement et de recherche (DER), a indiqué le directeur général de cet institut, Aboubacar Hamidou Maïga.
L’INFSS, a rappelé le ministre de l’Enseignement supérieur, est né de la fusion des 6 écoles étatiques de formation des professionnels de la santé non médecins. « Mon département vous accompagnera dans toutes vos actions pour améliorer vos conditions de travail, votre situation administrative et professionnelle. Les textes de l’INFSS en souffrance seront suivis avec diligence et le cas échéant actualisés. Quand au syndicat et aux étudiants, une oreille attentive sera toujours là pour vous écouter afin, qu’ensemble, nous trouvions les solutions les plus appropriées à nos problèmes », a promis Mountaga Tall. Il a rappelé que sa visite à l’INFSS et à l’INFTS était une prise de contact pour recenser et diagnostiquer leurs difficultés afin de leur apporter des solutions.
Situé à N’Tomikorobougou, en Commune III du district de Bamako, l’Institut national de formation en sciences de la santé est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) créé le 23 septembre 2004. Il comprend une école centrale à Bamako et des annexes régionales à Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti. Il compte 125 agents, dont 73 enseignants permanents, et 430 vacataires assurant les cours théoriques, les travaux dirigés, pratiques et l’encadrement des stagiaires en milieu professionnel.
La structure a charge la recherche et la formation initiale des professionnels compétents de la santé pour la mise en oeuvre de la politique sectorielle de santé et la prise en charge optimale des problèmes sanitaires des populations. L’Institut comporte deux cycles : licence professionnelle et master en sciences de la santé.
Implanté à Korofina en Commune I du district, l’Institut national de formation des travailleurs sociaux est aussi un EPST créé le 29 mars 2002. Il a pour mission d’assurer la formation initiale et continue dans le domaine du travail social. L’INFTS recrute des bacheliers ou des professionnels de niveau équivalent disposant d’une ancienneté requise pour le diplôme de technicien supérieur en travail social (DTSTS), des titulaires du diplôme d’études universitaires générales (DEUG) ou d’un niveau équivalent avec une ancienneté requise pour l’obtention du diplôme supérieur en travail social (DSTS).
Les produits de la formation initiale de l’INFTS sont destinés aux structures publiques, ONG, projets, collectivités décentralisées, aux organismes publics (santé, éducation, agriculture, assurances et mutuelles).
S. Y. WAGUE

 

Source : Essor

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