Le ministre de l’urbanisme et de la politique de la ville, Moussa Mara, s’est engagé à mettre un terme à la mauvaise construction des bâtiments et immeubles à travers la normalisation du secteur de l’urbanisme.
C’est au cours d’une rencontre avec la presse (le 09 décembre dans son département) qu’il a déploré l’écroulement d’un bâtiment R+1 à Magnambougou, le mercredi dernier, qui a fait 8 blessés. D’après les premières enquêtes, ce bâtiment avait bénéficié d’une autorisation de construire, mais son effondrement partiel est dû à la pose de bétons.
« Il semblerai que c’est la manière de poser le béton qui a entrainé l’écroulement partiel du bâtiment. Or, selon les règles de construction, les charges doivent être équitablement reparties sur le bâtiment », a expliqué le ministre Mara. Et, selon lui, les investigations sont en cours pour savoir davantage les raisons objectives qu’ont fait que le bâtiment s’est écroulé. Il a profité de l’occasion le ministre Mara pour appeler au respect des règles de construction notamment l’autorisation de construire, le plan, et la supervision du chantier.
Selon M. Mara, 40 plaintes (dont certaines remontent à 2009) sont actuellement au niveau de la justice. Depuis l’arrivée à la tête du département de l’urbanisme et de la politique de la ville, il y a eu au total cinq plaintes concernant les infractions au règlement de construction à Bamako. Malheureusement, ces plaintes n’ont pas encore été examinées par la justice. Alors que les sanctions peuvent aller jusqu’à un an d’emprisonnement ferme et une amende.
« Je lance un appel aux autorités judiciaires de diligenter ces dossiers afin que les fautifs soient sanctionnés. Notre mission principale est de veiller au respect des règles d’urbanisme, d’élaborer une politique de la ville. Et tout agent qui sera impliqué dans ce genre d’effondrement sera sanctionné administrativement » a martelé Moussa Mara.
Pour le ministre ‘’ quand les sanctions vont commencer, on réfléchira désormais plusieurs fois avant de se mettre dans un état d’esprit de construire. Nous demandons aux autorités judiciaires de nous aider, afin que les 40 et quelques plaintes déposées pour que des sanctions puissent être prise et qu’au fur-à-mesure qu’on transfère les plaintes que les jugements se fasse au même moment’’.
Adama DAO