L’Institut national de formation en équipement et transport (INFET) a tenu la 16è session de son conseil de gestion, mardi dans ses locaux. La session, présidée par le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mahamadou Hachim Koumaré, s’est déroulée en présence du directeur général de l’INFET, le Pr Mohamed Saliha Maïga.

Le conseil de gestion est consacré à l’évaluation des actions menées par la structure en 2014, à l’examen du programme d’activités 2015 et du budget prévisionnel conformément à ses objectifs et aux actions retenues par le département de l’Equipement, des Transports, et du Désenclavement dans le cadre du Programme d’action gouvernementale (PAG) et celui du travail gouvernemental (PTG).
Le projet de budget de l’exercice 2015 de l’INFET équilibré en recettes et en dépenses se chiffre à 510 493 000 Fcfa contre 556 635 000 Fcfa en 2014. Les ressources propres de la structure se chiffrent à 233 770 000 Fcfa, en diminution de 4%* par rapport à 2014 du fait du faible niveau de mobilisation de ressources. La subvention de l’Etat, elle, est de 276 723 000 Fcfa et représente 54,2% du budget total.
Parmi les objectifs principaux que la structure s’est assignée figure la relecture des textes de l’institut afin de lui permettre de participer au renforcement des capacités des agents des secteurs public et privé, gage d’une meilleure employabilité.
« Nous sommes tous invités à accompagner les jeunes diplômés pour les aider à agir avec plus de professionnalisme, car ils constituent la relève de demain. C’est pourquoi dans les textes de l’INFET qui seront adoptés dans les jours à venir, une place de choix est accordée à la formation des jeunes diplômés afin de les rendre plus professionnels », a indiqué le ministre dans son discours d’ouverture. Si des résultats satisfaisants ont été obtenus par l’INFET, des insuffisances demeurent, a constaté Mahamadou Hachim Koumaré en citant la difficulté de mobilisation des ressources humaines qualifiées sur certains modules et la faiblesse des ressources destinées à la communication externe.
Pour pallier ces difficultés, le directeur général de l’INFET annonce la création d’un solide partenariat entre sa structure et les entreprises, surtout du bâtiment, et le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat. L’autre grande priorité sera d’assurer la requalification des jeunes diplômés, a ajouté Mohamed Saliha Maïga qui a promis que le nombre d’auditeurs allait augmenter en 2015. En 2014, ceux-ci étaient plus de 2000 à bénéficier d’une formation à l’INFET grâce à l’accompagnement de l’Union européenne et aux subventions de l’Etat, entre autres.
Les formations vont porter en 2015 sur la qualification en opérateurs de laboratoire de géotechnique (pour les niveaux CAP/BT), la maitrise des experts immobiliers (cadres et agents), le perfectionnement des inspecteurs du permis de conduire, la formation de chauffeurs, la sensibilisation sur le nouveau code de la route, la formation en gestion, le curage et mise en forme des fossés de drainage (cadres de chef d’unité, cadres des PME, agents de terrain et techniciens des collectivités). Certaines de ces formations seront organisées dans les régions.
L’INFET a 15 ans d’existence. Il a charge de renforcer les capacités des acteurs des secteurs privé et public dans les domaines des travaux publics, transports, habitat, urbanisme, cartographie, topographie et mécanique.
Alhoudourou A. MAÏGA

source : L Essor