Le ministre Oumarou DIARRA était le lundi 29 novembre au Conseil national de la Transiyion (CNT) pour être écouté sur les initiatives d’indemnisation des victimes. Lors de cette réunion, il a été question d’harmoniser les actions car, en plus de l’initiative de loi d’un membre du CNT pour indemniser les victimes des événements de juillet 2020, le gouvernement envisage aussi, de son côté, d’indemniser tous ceux qui ont subi des préjuges du fait de certaines situations depuis 1960.
Sur initiative de Nouhoum SARR, selon des sources, une initiative de loi est en cours au Conseil national de Transition (CNT) en vue de l’adoption d’une loi d’indemnisation des victimes des événements de 10, 11 et 12 juillet 2020. Des jours de manifestation particulièrement violentes qui ont précédé la chute du président Ibrahim Boubacar KEITA. A cet effet, le ministre Oumarou DIARRA a été écouté par l’organe législatif le lundi 29 novembre.
L’objet de l’écoute du ministre Oumarou DIARRA consistait à harmoniser toutes les initiatives d’indemnisation surtout que le Gouvernement prévoit aussi de prendre des décisions pour l’indemnisation toutes les victimes civiles qui ont subi des préjudices depuis 1960, selon des sources proches du dossier.
Cette rencontre tient alors que certaines victimes s’impatientent des actions annoncées par le gouvernement et qui ont d’ailleurs commencé à hausser le ton contre le Premier ministre de les avoir oubliés.
En effet, lors des événements de juillet 2020, en plus de pertes en vie humaine, il y a eu de nombreux dégâts matériels des biens de l’État et ceux des privés et particuliers, à l’image des engins des journalistes de l’ORTM.
Ce jour des manifestants très excités ont saccagé de nombreux biens apprenants à des individus.
Après cette rencontre, le ministre Oumarou DIARRA a rencontré des victimes de ces événements. Il leur a rappelé le plan d’indemnisation de l’Etat en cours tout en faisant le point de la situation.
« Un processus d’indemnisation de toutes les victimes des différentes crises qui secouent notre pays depuis 1960 est en cours et dont le lead est assuré par le Ministère de la Réconciliation nationale », a affirmé le ministre DIARRA.
Si à ce stade aucune enquête n’a été initiée pour évaluer les dégâts matériels et humains de ces événements, le ministre a annoncé que les services techniques travailleraient de concert avec les acteurs concernés pour finaliser une liste finale reflétant les personnes ayant subi des préjudices du fait de la répression des événements de juillet sus l’ancien régime.
PAR SIKOU BAH
Source : Info-Matin