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Incroyable mais vrai : une femme épouse officiellement deux hommes dans deux pays différents

Cette femme n’est pas ressortissante du Tibet où la polyandrie est traditionnellement pratiquée et reconnue. Cette femme est africaine et Camerounaise. D’après notre source, Meniz Meloua, âgée de 31 ans, s’est mariée officiellement à deux hommes. Elle s’est mariée avec le premier au Cameroun, et le second dans le nord du Gabon.

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Ne disposant pas d’un don d’ubiquité, elle tirait prétexte de ses activités commerciales pour gérer ses deux foyers conjugaux dans ces deux pays respectifs. Elle jonglait avec ses deux époux sans qu’aucun ne s’en rende compte.

Sa manœuvre a été découverte la semaine dernière lorsqu’elle a voulu rallier le Cameroun pour être dans les bras du premier époux, pendant que le second était sur le lit de l’hôpital. Lors d’un contrôle à la frontière entre le Gabon et le Cameroun, la police a trouvé la jeune femme en possession de deux actes de mariage. Mise sous pression par la police, elle est finalement passée aux aveux.

Que doivent faire ces deux hommes de cette femme qui les a trompé

Puis, mi-novembre, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre de l’Intérieur, a évoqué la possibilité d’interdire le port du voile intégral, comme au Tchad, au Cameroun ou au Niger, trois pays touchés par des vagues d’attentats ces dernières années. « À l’intérieur du pays, la police, la gendarmerie et l’armée travaillent pour avoir le maximum d’informations en ce qui concerne ce nouveau phénomène », a indiqué le ministre, rappelant que le terrorisme « touche tout le monde ». Le gouvernement a beau se montrer rassurant, il sait que le pays est désormais une cible des groupes terroristes ouest-africains. « Une cible majeure », précise une source militaire française.

Un Boko Haram sénégalais ?

À l’origine de cette prise de conscience et de ces mesures qui font débat à Dakar, le démantèlement d’un groupe de Sénégalais qui envisageaient, selon toute vraisemblance, de créer dans leur pays une branche de Boko Haram et qui auraient même élaboré un projet d’attentat dans la capitale. Cette découverte est, selon les termes d’un officier nigérien, « le résultat d’une excellente coopération » entre le Sénégal, le Niger et la France, mais aussi le fruit d’un improbable coup de filet.

 

L’histoire remonte au début de la saison des pluies et se déroule loin de Dakar, dans le sud du Niger. Quatre hommes, tous des ressortissants sénégalais qui ont entre 20 et 30 ans et qui viennent de franchir la frontière en provenance du Nigeria, se font prendre avec des faux billets dans les environs de Maïné-Soroa, une ville située à l’ouest de Diffa, tout près de la frontière. Rien que de très banal a priori. Les hommes sont donc envoyés à la prison de Zinder.

»Ils ont pris la route parce que leur chef, un compatriote dénommé Makhtar Diokhané – qui s’est lui aussi battu pour Boko Haram -, leur a demandé de le rejoindre au Sénégal »

Ce que les autorités nigériennes ne savent pas encore, c’est qu’ils viennent de la forêt de Sambissa, l’un des repaires de Boko Haram au nord-est du Nigeria, qu’ils s’y trouvaient depuis près d’un an, qu’ils ont combattu pour la secte, et qu’ils ont pris la route parce que leur chef, un compatriote dénommé Makhtar Diokhané – qui s’est lui aussi battu pour Boko Haram -, leur a demandé de le rejoindre au Sénégal, où il était rentré un peu plus tôt, dans le but, apparemment, d’y créer un réseau jihadiste.

L’arrestation de Makhtar Diokhané

Apprenant leur arrestation, Diokhané quitte le Sénégal et se rend au Niger, via le Nigeria, dans le but, très probablement, de régler le problème. Informées de sa venue par les services de renseignements sénégalais et français, qui s’intéressaient déjà à lui (la France avait intercepté des écoutes téléphoniques le concernant), les autorités nigériennes le cueillent à la frontière, dans la région de Zinder. L’interrogatoire des cinq hommes est fructueux : « Nous les avons fait parler. Diokhané s’est mis à table, raconte une source nigérienne. Ils ont avoué qu’ils se rendaient au Sénégal pour y établir une branche de Boko Haram, et qu’ils avaient des liens avec Abubakar Shekau. »

»Les services sénagalais trouvent chez l’épouse de Diokhané une belle somme d’argent (l’équivalent de 15 000 euros) et un pistolet automatique »

Immédiatement informés, les services sénégalais se mettent en quête de leurs soutiens dans le pays. Ils trouvent notamment chez l’épouse de Diokhané une belle somme d’argent (l’équivalent de 15 000 euros) et un pistolet automatique. Celle-ci est arrêtée, de même que la belle-sœur du chef. Ils trouvent également des documents faisant l’apologie du terrorisme chez certains imams. Selon une source française, d’autres Sénégalais seraient en lien avec les groupes terroristes qui sévissent au Nord-Mali. Il y a quelques années, le Mujao comptait des Sénégalais dans ses rangs. Aqmi aussi.

 

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