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Incartades politiques, dur apprentissage dans l’opposition, fuite en avant du PARENA : IBK tiendra t-il l’étrier à Tiébilé Dramé ?

« Quand on a rien à dire, il faut se taire » ou « Quand on a le pantalon troué, il faut se réserver de monter sur l’arbre » ou encore « l’histoire rattrape toujours ses braconniers », a-t-on coutume de dire. Ces dictons collent bien à Tiébilé, lui qui a bien failli prendre en otage les dernières élections, lui qui a refusé de se présenter à la dernière présidentielle, est en panne d’initiatives et souffle le chaud sur notre pays au détriment des intérêts de notre peuple. Le Mali a besoin de la paix et de la sécurité et non d’une nouvelle crise créatrice de l’instabilité socio-économico politique.

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Pour comprendre les faits et gestes de Tiébilé Dramé, président du PARENA, il faut regarder dans le rétroviseur. En effet, en 1992, Tiébilé a beaucoup bénéficié des largesses de Maître Mountaga Tall président du CNID Faso Yiriwa – Ton. Quand le parti du Soleil Levant a demandé à ses cadres de quitter le gouvernement, Tiébilé et autres ont démissionné du parti et créèrent le PARENA. Son ambition démesurée pour le pouvoir procède de cette situation : première faute politique.

 

 

Puis, il tenta de déstabiliser l’ADEMA par des pratiques peu orthodoxes en tentant de s’engouffrer par les brèches ouvertes. Madame Sy Kadiatou Sow, à l’époque fer de lance du parti rouge et blanc monte au créneau : Tiébilé est éclaboussé et revoit sas ambitions à la baisse. Devenu gendre de Apha Oumar Konaré, il voulait fondre le PARENA dans l’ADEMA.

 

Il espérait sur la main experte d’Alpha pour prétendre régner dans la Ruche, mais a failli être chassé de justesse du parti du bélier blanc. En effet, Tiébilé comptait beaucoup sur l’ancien couple présidentiel pour refaire surface à la faveur d’une hypothétique fusion avec l’ADEMA. Il en a donc été privé par les ténors du PARENA : deuxième faute politique.

 

 

Retour à la case départ : Tiébilé force son destin sous l’Indépendant ATT avec qui il a noué un mariage presque au forceps. Il a obtenu, sans trop forcer, l’organisation du sommet Afrique – France. Le rapport sur ce sommet présente un trou noir financier au point qu’une menace de poursuite judiciaire planait sur lui sur le chapitre des dépenses à exécuter ou à justifier. Face à cette menace, Tiébilé tente son exercice favori : la déstabilisation et le dénigrement. L’ancien président sort ses griffes en brandissant certaines casseroles que l’ancien ministre trainait derrière lui. L’Epée de Damoclès planait sur sa tête. Il est revenu à de meilleurs sentiments avec la garantie de ne plus être poursuivi pour détournement de fonds, le linge sale est lavé en famille : troisième faute politique.

 

 

Dernier fait marquant, le retrait de sa candidature arguant qu’aucune élection ne peut se tenir en 2013. Et pourtant, c’est la meilleure élection que notre pays a organisée. Au lieu de se présenter par grandeur nature, il a fait faux bond. Il savait qu’il ne pouvait obtenir les 5% requis, suffisants pour se faire rembourser. C’est plus par calcul politique et financier qu’il a soutenu Soumi que par engouement pour l’homme : Quatrième faute.

 

 

Justement, à propos du ralliement à Soumi, c’est à Kita, l’une des dernières villes où le candidat de l’URD boucla sa campagne que le PARENA annonce son intention d’atterrir dans ce camp presque en catimini. Il faut croire que Soumi a été défavorisé par une série de ralliement inopportune de ce genre. Ayant constaté que son atterrissage s’est mal passé après la défaite du camp URD, Tiébilé opte pour son exercice favori : le dénigrement pour se faire entendre et obtenir une promotion politique. IBK tiendra t-il l’étrier à Tiébilé ?

 

 

 

La position du RPM

 

Pour le parti du Tisserant, le Président du Parena Tiébilé Dramé slalome sur les difficultés conjoncturelles et structurelles que vivent les Maliens et pointe du doigt les nouvelles autorités.

 

 

Qui veut-il convaincre, selon eux, quand il tente de faire croire que c’est avec l’arrivée du candidat du RPM au pouvoir que la vie est devenue difficile pour les Maliens, que les prix des produits ont augmenté, que le commerce s’est effondré, que la dette intérieure a augmenté de plus de 110 milliards… ? Sur quelle base statistique le président du Parena Tiébilé fait-il ses affirmations ?

 

 

Le parti estime, qu’en sept mois seulement, l’étroitesse de manœuvre semble griller la cervelle du bélier blanc en chef au point de délirer et de fantasmer sur une tempête dans un verre d’eau.

Quelle est la grille d’appréciation du président du Parena Tiébilé Dramé ? Sur quoi se fondent les affirmations de Tiébilé Dramé ? Ses propres déceptions ou celles des Maliens ? Tiébilé cherche t-il un poste ?

 

Pour notre part, nous pensons que le Mali a besoin aujourd’hui de l’union sacrée de tous ses fils pour éviter une nouvelle crise lourde en conséquences fâcheuses. Pour tout le monde.

 

Issiaka Sidibé

 

SOURCE: Le Matinal

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