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Inauguration d’une nouvelle cimenterie par IBK: le développement du secteur industriel du Mali en marche !

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a procédé hier jeudi 15 décembre 2016, à l’inauguration d’une nouvelle cimenterie dénommée (Cimaf-Mali -Sa) à Diago, dans le cercle de Kati. C’était en présence du Premier ministre, Modibo Kéita, des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République, des autorités administratives de la région de Koulikoro et du cercle de Kati ainsi que Anas Sefrioui, le PDG du Groupe Ciments de l’Atlas (Cimat) créée en 2007 et qui est également le patron de la société Ciments de l’Afrique (Cimaf).

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La construction de l’usine Cimaf-Mali, filiale du groupe Cimaf-Afrique, s’inscrit dans le cadre de la convention signée en février 2014, entre le groupe Addoha et l’État malien.

L’inauguration de Cimaf- Mali- Sa intervient deux ans seulement après la pose de la première pierre en 2014 par le président IBK et le Roi Mohamed VI du Maroc. Sa réalisation a coûté plus de 20 milliards FCFA, pour une capacité de production annuelle de 500 000 tonnes. Cette production pourrait atteindre 1 million de tonnes par an, en cas d’extension de l’usine.

Depuis sa création en 2011, le groupe Cimaf s’installe progressivement en Afrique avec la volonté de développer des partenariats Sud-Sud. Le groupe Cimaf, à travers ce partenariat, entend relever un certain nombre de défis en Afrique entre autres : la satisfaction de la demande locale en ciment ; le transfert de technologie; la baisse du prix de vente ; l’accès au logement; la création d’emplois et la formation de la main d’œuvre locale.

A ce jour, le groupe Cimaf est déjà présent dans 12 pays africains dont le Mali. Le groupe entend reproduire en Afrique un modèle de réussite technologique, managérial et environnemental que représente la société des Ciments de l’Atlas (Cimat).

L’usine Cimaf-Mali est aujourd’hui entrée dans sa phase d’exploitation et génère, selon le promoteur, plus de 200 emplois et 1000 autres indirects. Pendant la phase de construction, elle employait plus d’un millier de travailleurs.

L’usine de cimenterie de Diago, a assuré le promoteur, a été réalisée selon les dernières technologies disponibles en la matière, permettant de respecter les standards nationaux et internationaux les plus exigeants.

A noter que Cimaf-Mali est dirigée par des cadres et techniciens maliens qui ont suivi plusieurs moi de formation dans les usines de cimenterie marocaines. Le personnel est constitué à 95% de Maliens.

Le groupe Cimaf, a assuré son PDG, Anas Sefrioui, entend par cette réalisation, contribuer à l’essor industriel et économique du Mali. Pour ce faire, il a demandé aux autorités maliennes de prendre des mesures concernant l’importation du ciment au Mali.

Le gouvernement du Mali, semble accorder beaucoup d’intérêt à cette requête du cimentier marocain.

Dans l’optique d’encourager l’investissement étranger, le gouvernement du Mali a pris des mesures incitatives en mettant à la disposition du cimentier marocain toutes les facilités administratives.

” Le Mali est le plus gros importateur de ciment de l’Uémoa. Cette dépendance du Mali est une posture inacceptable. Pour protéger nos unités industrielles, des mesures de riposte seront prises contre la fraude et d’autres pratiques déloyales”, a assuré le ministre du Développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim.

Outre Cimaf-Mali SA, l’investisseur marocain a construit des unités de production déjà opérationnelles en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry, au Cameroun, au Burkina- Faso, au Congo- Brazzaville, au Gabon et au Ghana. Ces unités ont chacune une capacité de production de 500 000 tonnes par an extensible à 1 million de tonnes. D’autres projets de cimenteries sont en cours en Mauritanie au Tchad, en Guinée-Bissau et à San Pedro en Côte d’Ivoire…

Le groupe Cimaf à travers ses unités installées en Afrique table sur une production de 10 millions tonnes de ciment par an.

La réalisation de cette usine constitue, selon le président de la République, la tenue d’une promesse, mais c’est aussi une marque de confiance du peuple marocain à l’égard du Mali, lequel sort d’une crise considérée comme la plus gravede son histoire. Elle est aussi, a-t-il indiqué, un acte de foi et d’amitié vive conformément à l’histoire, à la géographie et l’anthropologie des peuples marocain et malien. Il s’est réjoui du fait que l’usine va booster l’économie malienne, créer beaucoup d’emplois et va permettre aussi aux Maliens d’avoir le ciment, non seulement en quantité et de qualité mais à un coût abordable pour construire les maisons de leur rêve.

Le maire de Diago, a saisi l’occasion pour égrener une longue liste de préoccupations des populations de sa commune. Il a souhaité que la société Cimaf-Mali investisse davantage dans sa commune à travers la construction d’école, la réalisation d’infrastructures d’eau potable et de santé.

 

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