Dans le cadre de ses actions de promotion de la citoyenneté, la mairie de la commune urbaine de Kati a lancé une campagne de sensibilisation sur l’importance des actes d’Etat civil. Lancée la semaine dernière, la phase de Kati Sananfara a débuté le mercredi 24 février. Cette campagne a pour objectif d’expliquer à la population l’importance de l’acquisition des actes d’état civil, notamment l’acte de naissance, de mariage et celui de décès.
Depuis quelques jours la mairie de la commune urbaine de Kati est à pied d’œuvre dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur l’importance des actes d’Etat civil, notamment l’acte de naissance, l’acte de mariage et l’acte de décès. Cette campagne de sensibilisation, selon le 2ème adjoint au maire, chargé de l’Etat civil, M. Badra Aliou Sangaré, rentre dans le cadre du développement socio-économique de Kati.
Avec comme slogan ‘’A votre écoute pour progresser. Nous utilisons vos remarques et suggestions pour améliorer nos services’’, ce projet vise à montrer l’importance d’avoir ces actes d’Etat civil qui touchent tout le monde car on ne peut pas faire sa vie sans avoir ces trois (3) pièces ou actes. Cela, en partenariat avec la Direction Nationale de l’Etat Civil grâce au soutien du Programme au fonctionnement de l’Etat civil et à la mise en œuvre d’un Système d’Information Sécurisé (PAECSIS).
« Les gens ne connaissent pas les procédures d’acquisition de ces actes, l’importance d’avoir ces actes ou les inconvénients de ne pas les avoir », a confié M. Sangaré. A ses dires, c’est un projet qui n’est pas à sa première exécution. Selon lui, il avait commencé avec les chefs religieux et les jeunes lors d’une grande rencontre. « Mais ce n’était pas le cadre approprié pour nous, il fallait descendre en ville cette fois-ci pour aller dans tous les quartiers de Kati. Les 10 quartiers et les 3 villages de la commune urbaine de Kati » a-t-il signalé. S’y ajoutent des secteurs, notamment le secteur de Sébénicoro et le secteur de Hèrèmakônô, nous a dit le 2ème adjoint au maire de Kati.
Lancée la semaine dernière, cette campagne a déjà couvert cinq secteurs. La phase de Kati Sananfara a débuté ce mercredi avec le passage de l’équipe de sensibilisation au domicile du chef de ce quartier.
« Rencontrer la population de façon générale pour les sensibiliser c’est booster le développement de cette commune » a fait savoir l’élu Sangaré. Il a expliqué lors de cette séance les procédures d’acquisition de ces actes d’Etat civil. Des procédures différentes mais toutes faites à base de déclarations au niveau des mairies.
Le public est la cible principale de ce projet de sensibilisation, dira le maire Sangaré. « Nous passons par les chefs de quartiers qui sont les représentants des quartiers, eux à leur tour font appel à tout le monde sans exception. Il ne s’agit pas d’aller sur la base des femmes, des jeunes et autres. C’est toute la population de façon générale parce que l’état civil concerne tout le monde et l’état civil ne concerne pas seulement les jeunes » a-t-il précisé.
Pour l’atteinte de son objectif, la mairie de la commune urbaine de Kati compte échanger avec le Conseil Communal de la Jeunesse de Kati, des organisations féminines et cela de façon particulière. Dans la même dynamique, initier des rencontres au niveau des commissariats de police et les brigades de gendarmerie, au niveau du peloton de la garde nationale, au niveau du centre de la protection civile, entre autres. Pour ce faire, elle a invité la population à participer à cette campagne de sensibilisation chez les chefs de quartiers.
Une initiative saluée par les autorités coutumières, la population de Kati. Quoi de mieux qu’une population informée sur ses droits et devoirs civiques ?
Par Maïmouna Sidibé