Dans la ville d’Al-Barah, au sud de la province d’Idlib, plusieurs bombardements ont causé d’importants dégâts.
Au moins onze civils ont été tués lundi 2 mars dans des raids aériens russes dans le nord-ouest de la Syrie, où les forces du régime syrien sont entrées dans une ville stratégique quelques jours après sa reconquête par les insurgés, selon une ONG.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a fait état de la mort de neuf civils dans des frappes de l’aviation russe, alliée du régime, sur le village de Fouaa, dans la province d’Idleb. Deux autres civils ont trouvé la mort dans des raids similaires sur le village d’Adouane, situé également dans le dernier grand bastion des rebelles et jihadistes échappant à Damas.
Escalade entre la Syrie et la Turquie
Ces frappes s’inscrivent dans un contexte d’escalade et d’affrontements directs entre les forces syriennes et turques.
Un avion de combat du régime syrien a été abattu mardi par un F-16 de l’armée turque dans la province d’Idleb en Syrie a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Selon l’OSDH, 93 soldats du régime syrien ont été tués dans les bombardements turcs depuis vendredi, tout comme 10 combattants du Hezbollah et quatre autre miliciens pro-Téhéran.
Ouverture de la frontière turque vers l’Europe
Face à ces tensions, le président turc Recep Tayyip Erdogan fait pression sur l’Union européenne. Il a ouvert vendredi dernier ses frontières avec l’Europe, des milliers de migrants se sont empressés de la traverser.
Le président turc a sommé l’Europe de “prendre sa part du fardeau” dans l’accueil de migrants et des réfugiés de Syrie après leur avoir ouvert les portes vers le Vieux continent dans une tentative d’obtenir davantage de soutien occidental en Syrie.
Pour tenter de débloquer la situation, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, se rend à Ankara mardi 3 février pour des discussions à “haut niveau” sur la situation dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.
Source : euronews