Ibrahim Boubacar Keïta, affectueusement appelé IBK, est un homme d’Etat malien né à Koutiala le 29 janvier 1945. Député de Bamako depuis 2002, il a été Premier ministre entre 1994 et 2000, et Président de l’Assemblée Nationale de 2002 à 2007.
Le 11 Août 2013, Ibrahim Boubacar Keïta est élu Président de la République au second tour de l’élection avec 77,62% des voix.
Ibrahim Boubacar Keïta est marié et père de 4 enfants.
• PARCOURS ACADEMIQUE ET EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
Ancien élève du prestigieux lycée parisien Janson de Sailly, Ibrahim Boubacar Keïta a obtenu son baccalauréat au lycée Terrasson de Fougères de Bamako en 1965, puis a poursuivi son cursus à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et à la Sorbonne, où il a obtenu une maîtrise d’histoire, un Diplôme d’études approfondies (DEA) en sciences politiques et un autre en histoire des relations internationales contemporaines (IHRIC).
Après ses études, il a été chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et a enseigné les systèmes politiques du Tiers-Monde à l’Université de Paris Tolbiac.
De retour au Mali en 1986, IBK s’est impliqué dans le développement économique et social de son pays en tant que conseiller technique principal de l’Union européenne pour le Fonds Européen de Développement (FED), puis au sein de l’ONG Terre des hommes France, dont il a été le directeur pour le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
• PARCOURS POLITIQUE ET GESTION DE L’ETAT
Déjà militant au sein de l’Association des Etudiants et Stagiaires Maliens en France (AESMF), membre de la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF), Ibrahim Boubacar Keïta participe également à la création en 1969 du Comité de Défense des Libertés Démocratiques au Mali (CDLDM), dont il devient le Secrétaire Général deux ans plus tard.
Dès 1986, IBK participe dans la clandestinité au mouvement démocratique malien à l’origine de la révolution de 1991, qui met fin à 23 ans de dictature. Il est membre fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), parti à l’origine de l’émancipation démocratique, et dont il sera le président de 1994 à 2000. Pendant la première campagne électorale libre et transparente, Ibrahim Boubacar Keïta contribue activement, en tant que directeur adjoint de campagne, à l’élection triomphale d’Alpha Oumar Konaré en avril 1992, sous les couleurs de l’ADEMA.
IBK est alors nommé successivement porte-parole et conseiller diplomatique du président Konaré, puis en novembre 1992 Ambassadeur en Côte d’Ivoire, au Niger, au Burkina Faso et au Gabon, avec résidence à Abidjan, ministre des affaires étrangères en novembre 1993, et Premier ministre de février 1994 à 2000.
On peut retenir de son action de chef du gouvernement la résolution de la crise scolaire mettant fin aux grèves, l’apaisement des tensions sociales, la signature d’accords de paix avec la rébellion touarègue du nord du pays en 1996, ou la mise en œuvre de la loi de décentralisation. Il a également conduit les mesures économiques qui ont permis d’atténuer l’impact de la dévaluation du franc CFA intervenue quelques semaines après sa nomination. Son style de gouvernement est marqué par le respect scrupuleux de l’autorité de l’Etat et de l’Etat de droit.
• LA LONGUE MARCHE VERS LE POUVOIR
A la suite de désaccords au sein de son parti, IBK quitte l’ADEMA en 2000 et fonde le Rassemblement pour le Mali (RPM) en juin 2001, suivi par une bonne frange des militants. Son nouveau parti, en tant que membre de l’Internationale socialiste partage les valeurs de la social-démocratie, le choisi comme son candidat à l’élection présidentielle d’avril 2002. Ibrahim Boubacar Keïta arrive 3ème avec 20,65% des suffrages. Son sens de la responsabilité le pousse, malgré de nombreuses irrégularités, à accepter le verdict de la Cour Constitutionnelle, contre l’avis de ses partisans. A travers cet acte, IBK a prouvé à son peuple et à la communauté internationale son grand sens de l’Etat en évitant à son pays des troubles postélectoraux.
Au second tour, il apporte son soutien à Amadou Toumani Touré (ATT), qui est élu face au candidat de l’ADEMA, Soumaïla Cissé. Quelques semaines plus tard, le RPM arrive en tête des élections législatives, et IBK, élu député à Bamako, se voit logiquement élu Président de l’Assemblée nationale, le 16 septembre 2002. Pendant son mandat de 5 ans, il a contribué, dans un cadre consensuel, à dynamiser cette jeune institution et a permis de faire voter des textes importants tels que la loi d’orientation agricole, la réforme du code minier. Cela dit, il s’est opposé au régime d’ATT à partir de 2005, avec comme point d’orgue les Accords d’Alger (juillet 2006). Ces derniers prévoyaient notamment la démilitarisation du Nord, qui est à l’origine de la grave crise intervenue en 2012.
Logiquement, IBK fut à nouveau candidat à la présidentielle en 2007 pour proposer un projet alternatif à celui qui était en œuvre depuis 2002. Il fut le seul représentant d’un grand parti car tous les autres avaient choisi d’apporter leur soutien au Président de la République ATT. Face à la machine de l’Etat, IBK a réalisé un score honorable de 19%. Conservant son siège de député lors des législatives de juillet 2007, il devient un opposant constructif et respectueux des institutions, jusqu’à apporter son soutien au gouvernement sur les grandes causes nationales : éducation, lutte contre le terrorisme…
Compte tenu du délabrement de l’autorité de l’Etat et de l’accentuation de la menace terroriste dans le Nord du pays, de nombreuses voix ont appelé à partir d’octobre 2011 le président du RPM à se porter à nouveau candidat à l’élection présidentielle de 2012. Il a été investi le 14 janvier 2012 par la coalition IBK Mali 2012, composée de 18 partis et d’environ une centaines d’associations de la société civile. Malheureusement, le coup d’Etat du 22 mars 2012 a mis un coup d’arrêt à la campagne électorale dont le président du RPM était l’un des favoris.
Le 23 mars 2012, IBK a été le premier homme politique à condamner avec vigueur et détermination le coup d’Etat. Ces événements ont précipité la perte des 2/3 du territoire malien, au profit de groupes armés djihadistes et indépendantistes, validant les thèses d’IBK sur la déliquescence de l’Etat et le refus des accords d’Alger (2006).
D’abord membre du Front pour la Démocratie et la République (FDR), la coalition IBK 2012 en est sortie en mai 2012, en désaccord avec la gestion de la crise malienne, jugée contraire au respect de la souveraineté du Mali. IBK a donc choisi de mener le combat pour la démocratie en toute autonomie, au sein de son regroupement, et en lien avec les autres regroupements démocratiques, pendant toute la durée de la transition.
•UNE ELECTION TRIOMPHALE
Le 28 juillet 2013, Ibrahim Boubacar Keïta, soutenu par une coalition de 35 partis, arrive en tête du 1er tour de l’élection présidentielle avec 39,7% des voix, devant Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la république et la démocratie (URD). Dans l’entre deux tour, 20 des 27 candidats en lice au premier tour lui apportent leur soutien. Le 11 août, c’est un plébiscite que lui accordent les maliens, IBK est élu avec 77,62% des voix.
Ibrahim Boubacar Keïta est Grand Officier de l’Ordre National du Mali et Commandeur de la Légion d’honneur. Il a été vice président de l’Internationale socialiste, et a également présidé l’Union des parlementaires africains.
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Les grands axes du programme présidentiel
“Notre pays a connu en 2012 un cataclysme majeur, une crise multidimensionnelle effroyable, un coup d’Etat militaire, qui ont ébranlé les fondements mêmes de notre République.
Notre Peuple a subi un traumatisme profond. Notre Peuple s’est senti humilié devant l’effondrement de l’État, le délitement de notre système démocratique, la débâcle militaire, l’absence de perspectives robustes de solution de sortie de crise… Les institutions du Mali se sont effondrées. Notre nation a subi l’humiliation la plus grave de son histoire. Nous avons connu par le passé des chocs existentiels importants, mais jamais notre socle national, notre vivre-ensemble, n’ont été autant ébranlés.”
C’est pourquoi la restauration de “l’Honneur du Mali” et la redistribution du “Bonheur aux maliens” constituent le socle du programme présidentiel. La réconciliation nationale et la sécurité, inscrites parmi les priorités absolues de même que la reconstitution de notre capacité de défense et de surveillance du territoire, la jeunesse, l’emploi, la promotion des femmes et la protection des maliens de l’extérieur.
La pierre angulaire du programme du président Ibrahim Boubacar Keïta qui prône une Tolérance zéro en matière de lutte contre la corruption peut ainsi se résumer : Construire une République exemplaire et intègre dans laquelle l’exemple viendra d’en haut, dans laquelle la justice sera implacable et Reconstruire un Etat fort au service de l’efficacité, et dont l’un des socles devra être la justice et la bonne gouvernance, un Etat responsable et protecteur, qui garantisse à chaque citoyen un égal accès aux soins, à l’éducation, et à l’ensemble des services publics, sur tout le territoire, un Etat stratège, qui mette en place les conditions du décollage économique du Mali à travers l’émergence d’un secteur privé solide et responsable…
Pour réussir ce programme amitieux, le président IBK préconise une méthode nouvelle, propose des compétences et des expertises nouvelles, un projet nouveau pour un Mali nouveau, un nouveau contrat de gouvernance POUR UN VERITABLE CHANGEMENT, POUR L’HONNEUR DU MALI ET POUR LE BONHEUR DES MALIENS.
“Le Mali d’abord ! Le Mali avant tout !
Le Mali comme seul objectif, comme seule urgence, comme seule priorité !
Le Mali d’abord, tel que nous l’aimons, tel que nous le rêvons : un pays en paix et en sécurité, un pays rassemblé, réconcilié.
Un pays dirigé par des hommes responsables. Un pays géré par d’honnêtes serviteurs de l’Etat. Un pays protégé par de vrais patriotes. Un pays guidé par un homme qui connaît son peuple, qui écoute son peuple, qui aime son peuple.
C’est tout cela le Mali d’abord !
C’est ma promesse et c’est mon engagement.”
Résumé ici en quelques points :
CHAPITRE I : POUR L’HONNEUR DU MALI
• A. Reconstruire durablement la souveraineté du Mali
1. Apporter une solution définitive aux problèmes du Nord
2. Instaurer une culture de la prévention des crises et conflits
3. Réinstaller durablement les réfugiés
4. Stabiliser les populations nomades
5. Epauler l’action de la MINUSMA dans l’intérêt exclusif du peuple malien
Mettre en place une stratégie et un plan opérationnel de la gestion militaire du Mali après le départ de la MINUSMA
• B. Refonder le dispositif de défense et de sécurité du Mali
1. Assurer efficacement la défense du territoire national et de la population
2. Réussir les missions de sécurité publique
3. Performer dans les opérations militaires spéciales
4. Faire honneur au Mali lors des opérations militaires à l’étranger
5. Garantir l’intégrité des institutions publiques et la sécurité des personnes et des biens
Protéger la population contre les risques ou fléaux de toute nature et contre les conséquences d’un conflit éventuel
• C. Retrouver enfin le leadership historique d’une diplomatie Malienne au service des intérêts du Mali
- Restaurer l’image du Mali sur la scène internationale
2. Le renforcement de la politique de bon voisinage et des relations bilatérales avec les autres pays d’Afrique non frontaliers du Mali et la promotion de la paix dans le monde.
3. Promouvoir l’intégration économique de la sous-région, l’unité et le développement de l’Afrique
4. Contribuer au développement économique et social du Mali
5. Assurer une gestion plus efficace et mieux coordonnée des fonctionnaires internationaux maliens
6. Poursuivre la rationalisation des structures et des procédures
7. Coordonner l’action extérieure de l’Etat.
8. Optimiser les moyens budgétaires
CHIPTRE II : Pour le bonheur des Maliens
• A. Refonder l’école malienne pour reconstruire des compétences nationales
1. La revalorisation de la fonction enseignante
2. La rationalisation de la gestion administrative du personnel enseignant
3. La modernisation des programmes d’enseignement
4. Le renforcement des infrastructures du réseau scolaire
5. Le développement de l’enseignement des sciences et techniques
6. Le développement de l’utilisation des TICE (technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement)
7. Le renforcement du partenariat avec le Secteur privé en vue de l’élargissement de l’Offre Scolaire
8. Améliorer la gestion administrative de l’enseignement fondamental
9. Le développement d’une formation professionnelle de qualité
10. L’autonomisation et efficience éducative de l’enseignement supérieur ; mise en œuvre de contrats de performance.
11. La généralisation de l’alphabétisation des adultes
• B. Les mesures pour soutenir la création d’emploi
1. Création de 200 000 emplois directs durables et de milliers emplois indirects
2. Promotion du mécénat par l’intermédiaire de « Pépinières d’entreprises » avec des mesures incitatives
3. Assurer l’équité dans l’accès à l’emploi public au Mali
4. Un soutien d’exception à l’éducation pour qu’elle corresponde aux besoins professionnels
Des actions fortes pour Repenser la formation professionnelle pour qu’elle soit créatrice d’emploi.
• C. Vers le développement d’une agriculture durable, moderne et compétitive accompagnée d’une sécurité alimentaire
- Assurer la sécurité alimentaire d’une population de plus en plus croissante dans un espace économique ouvert et concurrentiel. Les perspectives de croissance démographique, d’urbanisation rapide et les modifications des habitudes de consommation entraîneront une forte demande alimentaire avec une plus grande exigence de diversification et de qualité des produits agricoles et de meilleure accessibilité ;
2. Assurer la gestion durable des ressources naturelles dans un contexte de changements climatiques profonds. Il s’agira de développer des stratégies visant la réduction des effets du changement climatique et faire en sorte que l’intensification et la modernisation de l’Agriculture soient compatibles avec la préservation de l’environnement et des ressources naturelles pour les générations futures ;
3. Améliorer la productivité et la compétitivité agricoles avec l’ambition de diversifier, d’intensifier et moderniser les systèmes de production agricole ;
4. Développer et renforcer les synergies intersectorielles (transport, industrie, énergie, commerce, etc.) en vue de valoriser et de positionner les produits agricoles maliens sur les marchés nationaux, sous-régionaux et internationaux.
5. Rehausser le niveau de financement du secteur agricole en lui affectant annuellement 15% du budget national ;
6. Développer le partenariat public-privé en vue d’amplifier et de diversifier les investissements dans le secteur.
• D. Assurons la promotion de l’élevage
1. Renforcer la dynamique des filières en prenant en compte les aspects lies à la production, la transformation, la commercialisation, le stockage, la distribution et la consommation
2. Améliorer la productivité et la qualité des produits animaux grâce aux apports de la science, la technologie et la recherché
Favoriser un partenariat public privé dynamique et incitatif pour améliorer a production, la transformation et la commercialisation, le financement, les services de santé animale et la santé publique vétérinaire.
• E. Développons l’aquaculture intensive
1. l’augmentation des performances économiques de la filière poisson par un accroissement de la valeur ajoutée qu’elle crée;
2. l’amélioration des conditions socio – sanitaires et éducationnelles des communautés de pêche;
3. l’augmentation de la production de l’aquaculture et des pêcheries (fleuves, lacs, mares);
4. la préservation des écosystèmes halieutiques et l’aménagement en partenariat des pêcheries;
la mise en place d’un système efficace de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du Schéma Directeur de la Pêche et de l’Aquaculture.
• F. Réussir un nouveau programme quinquennal de développement socio-sanitaire
1. Amélioration de la qualité des services de santé dans les établissements hospitaliers et autres Etablissements de Recherche
2. Renforcement des capacités institutionnelles et décentralisation
3. Accessibilité financière, soutien à la demande et à la participation
4. Rendre les services de santé de proximité disponibles et accessibles dans les structures publiques, communautaires et privées avec un accent pour les zones pauvres, les zones déshéritées, et/ou d’accès difficile.
5. Assurer la disponibilité des soins de référence dans tous les cercles
6. Réduire la mortalité néonatale, infantile, infanto juvénile et maternelle, la fécondité et la malnutrition.
7. Amélioration de la disponibilité des ressources humaines qualifiées
8. Assurer la disponibilité des médicaments essentiels, des vaccins et des consommables médicaux
9. Redéfinir les missions clés du département
Rôle du Secrétaire général dont le choix doit se faire sur des critères de compétences techniques et de connaissance du département et non administratifs ou politiques
* assurer la coordination technique du département,
* être un connaisseur du département et de sa politique pour mieux conseiller le ministre de la santé.
• G. Accroissons la contribution des femmes au développement économique et social
- Associons davantage les associations féminines aux prises de décisions politiques, économiques et sociales. Par exemple, la présence des associations féminines aux conseils d’administration des entreprises ayant l’état comme actionnaire sera favorisée.
2. Garantissons des cours de soutien gratuit pour les jeunes filles jusqu’à la fin du 1er cycle
3. Facilitons l’accès au microcrédit des femmes
4. Favorisons l’accès des femmes à l’outil de production et à la propriété de la terre
5. Protégeons les femmes par une application constante des règles de droit qui préservent leurs intérêts et densifions le réseau des cliniques juridiques, qui leur permettent d’accéder à la connaissance de leurs droits et les accompagnent dans les contentieux judiciaires auxquelles elles peuvent se trouver contraintes.
6. Des campagnes de sensibilisation seront menées auprès des parents ainsi que des consultations sur les rythmes scolaires et les facteurs de la scolarisation des filles afin que les mesures appropriées soient prises à cet effet.
“ Apprendre pour se prendre en charge”, un programme d’alphabétisation fonctionnelle, articulé autour de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul, ainsi que de l’acquisition de connaissances de base pour une meilleure gestion de leur environnement: planning familial, hygiène, éducation civique et à la vie associative, bonnes pratiques pour l’éducation des enfants (alimentation, santé, etc.).
• H. Soutenons les femmes rurales
1. Impliquons les femmes rurales dans les instances de décisions concernant le milieu rural ;
2. Appliquons les dispositions de la Loi d’Orientation Agricole relatives aux femmes rurales ;
3. Aménageons des points de retenues d’eau pour la promotion des activités Agricoles ;
4. Assurerons la formation des femmes rurales sur les techniques de production ;
5. Favorisons l’accès des femmes aux semences améliorées adaptées au cycle de l’hivernage ;
6. Facilitons l’accès aux crédits à des taux raisonnables et adaptés aux activités des femmes rurales ;
7. Assurerons l’accès et la sécurisation des terres octroyées aux femmes rurales ;
8. Mettons les équipements de production, de conservation, de transformation et de commercialisation à la disposition des femmes rurales.
A Suvre
Ibrahim Boubacar Kéïta, l’homme, le cursus, le parcours politique, le programme électoral