Toutes nos condoléances à la famille Kéita. En effet, la mort d’une personne pousse à penser à des souvenirs. Karim Kéita à l’état civil, Katio pour les familiers, a été au centre du pouvoir de son père. Son aventure commence quand il devient le président de la commission Défense de l’ancienne Assemblée nationale. Son nom apparait dans le dossier de séquestration d’un journaliste Birama Touré qui aurait eu des preuves contre lui dans une affaire le concernant. IBK étant président, son fils appelé devant le tribunal, l’affaire a été classée sans suite.
En outre, l’affaire est réchauffée après la chute de son père en 2020. C’est en juin 2020 que l’Interpol mandate un arrêt international contre lui, dans cette même affaire. Alors qu’il se trouve en Côte d’Ivoire sous la protection de l’ex Premier ministre Ahmed Bagayogo, ce dernier aussi décède en laissant Karim seul.
Aujourd’hui, c’est son père qui vient d’être rappelé à Dieu quand il est à l’extérieur du pays et sous mandat d’arrêt international. Que va-t-il faire pour assister aux funérailles de son père ?
Mais au Mali, les sentiments et le respect des valeurs pourraient lui permettre de rentrer au bercail pour ses derniers adieux à son père.
Lansine COULIBALY
Source: LE COMBAT