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IBK, recordman

La télévision nationale du Mali n’est pas loin de la télévision nord-coréenne. Comme en Corée du nord, toute l’actualité se focalise sur la couverture des activités du président de la République. On sait que le journal télévisé de l’ORTM fait la part belle aux activités du président de la République, mais on ne savait que 90% des éléments du journal télévisé devaient être consacrés à la diffusion des reportages sur les activités du chef de l’Etat.

president depute ibrahim boubacar keita ibk rpm effigie photo officielle campagne bureauLe mardi 22 septembre 2015, tous les éléments du 20 heures étaient des comptes-rendus d’activités présidentielles : le dépôt de gerbe de fleurs au Monument de l’Indépendance ; la prise d’armes à Kati ; la cérémonie de remise des tracteurs. Une pause avec les images de l’arrivée du Premier ministre revenant du sommet extraordinaire de la Cédéao à Abuja. Puis, ça a continué avec des extraits du discours du président de la République et de son dîner avec la majorité.

De 20 heures à 20h 42mn, uniquement la tête d’IBK ! Rien d’autre que les comptes-rendus de ses activités. Il bat le record d’ATT qui était de 20 minutes dans un JT, dépassant de loin Alpha Oumar Konaré, 14 minutes dans une seule édition. IBK a fait cette année un discours à la nation de 40 minutes dans le cadre de la célébration du 22 septembre 2015. À part le président de la République, on ne montre plus personne à l’ORTM dont le slogan est curieusement «la passion du service public».

Incorrigible Didia

Kadidia Koné, l’une des présentatrices du JT de 20 heures sur l’ORTM. Très docile au début, elle montre actuellement son vrai visage. Aussi accumule-t-elle les fautes et les erreurs à longueur de présentations de 20 heures. En plus de sa voie inaudible, car les téléspectateurs disent ne rien comprendre de ce qu’elle dit, elle semble avoir un sérieux problème avec la grammaire.

La bonne dame est «cuite». Mais n’est pas loin de sa grande sœur éternelle présentatrice de JT, championne des gaffes. Comme pour dire que la présentation de l’édition la plus suivie, celle de 20 heures, est devenue une affaire entre coépouses qui ne sont malheureusement pas à la hauteur. Elles ne se sont pas fait sien ce conseil de feu Baba Dagamaïssa, lequel demandait aux présentateurs de faire des phrases simples afin d’éviter des fautes impardonnables à l’antenne.

Tué à cause de 1500 FCFA

Pour 1500 Fcfa, un Guinéen tue un Malien à Douala. Les faits se sont déroulés à Makéa, un quartier populaire de l’arrondissement IIe de Douala dans la métropole économique. Le Guinéen avait livré de la ferraille au Malien deux jours avant le drame. Venu réclamer le montant convenu pour la transaction de la ferraille -1 500 Fcfa-, il s’entendra dire que le paiement n’est plus possible, «car la marchandise a été volée». Une violente dispute éclate entre les deux hommes.

Le livreur de ferraille se saisit d’un banc qu’il écrase sur la tête du Malien. Celui-ci rendra l’âme à l’hôpital Laquintinie de Douala. Le Guinéen est entre les mains de la police judiciaire, apprend-on. Selon KOACI, les Maliens de Douala avaient pris des dispositions pour acheminer le corps de leur compatriote à Bamako.

Tout cela se passe alors que des centaines de Maliens sont en prison au Cameroun. En plus de tout cela, un régime de visa vient d’être instauré entre le Mali et le Cameroun. Toute chose qui ne facile plus la vie dans le pays de Paul Biya aux Maliens.  

Le bœuf prisé

La fête de Tabaski, la plus grande fête musulmane, a comme animal sacrificiel le bélier. Mais il n’est pas seul recommandé pour accomplir le sacrifice du prophète Ibrahim. Les écritures saintes parlent du bélier en première position. Mais les fidèles musulmans peuvent sacrifier la chèvre, le bœuf ou le chameau. Dans beaucoup de pays musulmans, c’est le mouton qui est le plus utilisé pour accomplir ce sacrifice. Mais, cette année, nous avons constaté qu’en Indonésie, c’était le bœuf.

Cela s’explique par une ancienne tradition dans le pays. Mieux, dans ce pays, ce sont des chefs de famille qui se réunissent pour acheter un bœuf, et donc fêter ensemble dans la grande communion. Le fait d’être en groupe facilite le travail et permet à plusieurs familles de se retrouvent.

À signaler qu’en Indonésie, l’islam est l’une des six religions officiellement reconnues par l’État indonésien, avec le bouddhisme, le catholicisme, le confucianisme, l’hindouisme et le protestantisme. Selon le recensement officiel de 2010, 87,2 % des Indonésiens sont musulmans, 7 % protestants, 2,9 % catholiques, 1,7 % hindouistes, 1,3 % autres ou sans réponse, ce qui inclut le bouddhisme, le judaïsme et le christianisme orthodoxe.

L’imam sans bélier

Selon la religion musulmane, le jour de la fête Aïd El-Adha ou tabaski, après la prière, le sermon de l’imam, ce dernier doit immoler son bélier devant les fidèles et avant tout le monde. C’est après que les autres peuvent faire comme lui, et chaque fidèle musulman doit immoler son bélier en fonction de là où il a prié. Tel n’a pas été le cas cette année dans l’une des mosquées du quartier Zerny. L’imam, après son sermon, a dit aux fidèles que sa maison est très loin de la moquée et qu’il n’a pas pu amener son mouton.

Mieux, il dira que dès la fin de la prière et le sermon, les musulmans sont libres d’égorger leur mouton de fête. Ce qui a divisé le comité de gestion de la mosquée. Certains disent que l’imam n’a pas acheté de mouton alors qu’il avait eu de l’argent pour ça ; d’autres pensent qu’il n’est pas possible de faire prier les gens sans avoir un  mouton. Une vive discussion s’était installée dans la mosquée. Tout le quartier entendait les échanges car le micro était encore ouvert. Entre-temps, la mosquée s’était vidée petit à petit. L’imam n’est jamais allé chercher son mouton.

Il voulait tuer l’imam

L’affaire de la mosquée de Badalabougou défraie encore la chronique. Nous sommes à la prière de la fête de Tabaski. Un jeune homme du quartier armé jusqu’aux dents veut en finir avec l’imam Baya Gambie. Le jeudi 24 septembre 2015, le jeune homme franchit toutes les étapes, courant avec ses armes et se dirigeant vers l’imam.

Tout l’entourage de l’imam, les fidèles venus pour la prière, tout le monde fuit, y compris Soumaïla Cissé, le président de l’URD. Ou presque. Heureusement, l’imam Baya Gambie est sauvé de justesse. Le jeune homme en question a été maîtrisé. Il disait vouloir tuer l’imam Baya Gambie qui, selon lui, ne doit pas diriger la prière de la mosquée de Badalabougou. D’autant que, de son point de vue, Sory Makadji est le successeur légitime de feu Youssouf Diaby. Pour rappel, la mosquée de Badalabougou avait été fermée en octobre 2014 suite à des querelles de succession de l’imam Youssouf Diaby, décédé.

Après 3 mois de fermeture, elle a été rouverte grâce à un compromis qui fait de Sory Makadji l’imam qui dirige les prières ordinaires ; Baya Gambie officie celles de vendredis et jours de fête. Malheureusement depuis ce compromis, Sory Makadji a fait un accident et est même incapable de marcher. Le fils de l’imam défunt, Sofiana Diaby, a lui aussi mal au pied d’où la colère du jeune homme qui voulait assassiner Baya Gambie. Il a été arrêté par la police du 4ème arrondissement, mais l’affaire de la mosquée de Badalabougou est loin de connaître un heureux dénouement.

 «Couvre-feu»

 

Une fille de joie rend fous ses clients. Elle «cartonne» et se distingue par un mot de passe pour récuser certains clients. Ce mot de passe, c’est «couvre-feu». À ne pas confondre avec le vrai couvre-feu qu’on instaure quand il y a un coup d’Etat. Le «couvre-feu» de Love, la tigresse, veut dire qu’elle est indisposée. Quand elle dit ça à certains de ses clients, ils s’éloignent automatiquement d’elle. Mais en réalité, Love la tigresse parle de «couvre-feu» en fonction de la tête de ses clients.

Un jour, elle avait oublié qu’en début de soirée, elle avait dit à un de ses clients qu’il y avait «couvre-feu». Ce même client était revenu vers 2 heures du matin. Il a croisé Love Tigresse à la Rue princesse, cette rue qui se réveille de son traumatisme du 6 mars dernier. Après avoir payé la chambre et fait la «joie», il a fait savoir à Love la Tigresse que seul le temps pouvait avoir raison du «couvre-feu». C’est après qu’il lui a expliqué ce qui s’était passé en début de soirée.

Source: Le Reporter

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