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IBK piégé

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«Monsieur Dramé a fait le voyage pour aller publier des tracts à Paris contre l’Accord, déformant les faits à souhait. Mais je dis à ce “Petit monsieur” qu’il est temps d’arrêter». Quand nous avons partagé ce passage avec notre voisin, il n’en revenait pas. Il croyait que c’était une de nos blagues. Mais le lendemain, en faisant le tour de la presse, il nous a répondu : « IBK est tombé assez bas en s’attaquant à Tiébilé Dramé. Il a été piégé. Le Mali a assez de problèmes pour que le président de la République s’attarde sur des supposés agissements de  Tiébilé Dramé.  Est-il besoin de rappeler que Tiébilé Dramé (successeur de Cabral) fut membre du gouvernement de Transition qui a suivi la chute du Général Moussa Traoré, alors qu’Ibrahim Boubacar Keita ne fut son apparition sur la scène politique qu’avec le Régime d’ Alpha Oumar Konaré». Notre président n’a pas fait preuve d’homme d’Etat, encore moins de président de la République. Lui qui n’a rien fait de concret au Mali. Tout le monde sait que Modibo Kéita avait construit un pont, des “usines”. Moussa Traoré avait construit un pont, des “usines”, un aéroport et un barrage. Alpha Oumar Konaré a construit la démocratie, des stades, des routes. ATT a construit un pont, des logements sociaux, des routes pour désenclaver le pays. IBK construit sa maison à 2 milliards, s’est acheté un avion, a placé toute sa famille, s’est mis plein la poche après surfacturation, et accuse les autres de saboter son régime. Comme quoi, la lâcheté tend à projeter sur les autres la responsabilité qu’on refuse.

 

IBK-Tiébilé : du duo au duel

Ils étaient tous dans le FDR version 2007 contre ATT au lendemain de la présidentielle de la même année. Qui avait vu la victoire d’ATT dès le premier tour enregistrant son «Takokelen». Après cette victoire prévisible d’ATT, 5 candidats sur les 8 avaient mis en place le Front démocratique républicain. Ils ont animé leur première conférence de presse côté à côté à l’hôtel Salam de Bamako. Les conférenciers étaient  Soumeylou Boubèye Maïga, candidat ASMA, Tiébilé Dramé, candidat Parena, et Ibrahim Boubacar Keïta, candidat RPM. Après il y a eu deux meetings : le premier, c’était dans la salle Blonba à Faladié. Le second au Pavillon des sports Modibo Keïta. Ce jour, qu’est-ce qui n’a pas été dit ?  Vers la fin du règne d’ATT, Parena et RPM étaient dans le gouvernement d’ATT à travers Bocary Treta, ministre de l’Elevage et de la Pêche,  et Djiguiba Keïta dit PPR, ministre de la Jeunesse et des Sports. Le coup d’Etat de 2012 les a trouvés dans le gouvernement. Aujourd’hui, c’est le duel. Demain, ça sera peut-être le duo contre le peuple. C’est ça aussi la politique.

 

Garangué Mamou en action

Choguel K. Maïga, ministre porte-parole du gouvernement verse de l’huile sur le feu, lui qui fait partie des responsables de partis politiques qui ont trahi IBK en 2002 dans Espoir 2002, pour rejoindre la majorité présidentielle. Choguel est actuellement le seul ministre directeur sous IBK. On se rappelle ses commentaires des résultats électoraux d’ATT en 2007, au siège de DFA Communication, en compagnie de Me Mountaga Tall. Ils sont tous dans le gouvernement actuel. À l’époque Oumar Mariko l’avait qualifié de Garangué Mamou. Voilà qu’il reprend du service sous IBK. Choguel K. Maïga a vite oublié tout ce qu’il disait de mal d’IBK en commentant le résultat d’ATT ; il a oublié comment il a qualifié et sali les opposants de l’époque. Les Maliens n’ont rien oublié, mais ils savent raison garder. IBK n’est pas avec ses amis, il est avec des gens qui ont coulé le régime ATT. Ils sont à l’œuvre à tous les niveaux : ils sont ministres, directeurs nationaux, secrétaires généraux, chefs de cabinet, et même chargés de mission. C’est à IBK de faire la part des choses. Sans quoi Garangué Mamou n’aura aucune honte de le lâcher et lui, IBK, en sait quelque chose plus que tout le monde.

Opération anti-jihadiste en pays dogon

L’opération est baptisée Seno, qui veut dire, en langue locale peule, sable, terre, terroir. Elle va durer au moins trois mois. Les troupes maliennes vont se concentrer au centre du pays, plus précisément en pays dogon, le cœur du circuit touristique de cette partie du Mali. Essentiellement trois localités seront quadrillées : Bandiagara, Koro et Mopti. Dans ce secteur qui est une frontière avec le Burkina Faso, depuis quelques mois, des attaques attribuées aux jihadistes se sont multipliées et des victimes ont été recensées. «Sur le terrain, c’est la plus importante opération de l’armée malienne, après l’intervention militaire française de 2013, à pourchasser les jihadistes du Nord», explique un officier malien. Après le Nord, certains groupes armés ont pris la direction du centre et même du sud du pays. «Il faut les contenir, les stopper, les neutraliser», explique la même source militaire déjà citée. Composés de soldats de l’armée, de gendarmes et d’éléments de la Garde nationale, ces hommes dont le nombre n’est pas précisé, secret défense oblige, ont l’équipement militaire nécessaire, assure une autre source au ministère malien de la Défense.

 

Dabara n’est plus célibataire

L’artiste malien, Dabara, de son vrai nom Mahamadou Dembélé, s’est marié le jeudi 15 octobre 2015 avec mademoiselle Aicha Wallet, commerçante de son état. Un dîner a été offert aux amis le samedi soir au Palais de la Culture. Mahamadou Dembélé dit Dabara a quitté le cercle des célibataires. Le balafoniste et son épouse Aicha Wallet se sont dit oui le jeudi dernier à la mairie de Sogoniko, en présence des membres des familles des mariés et des amis. À cette occasion, un dîner a été offert aux amis le samedi soir au palais de la Culture Amadou Hampâté Ba. Plusieurs personnalités ont pris part à cet évènement, notamment le parrain du mariage, le féticheur Papis Coulibaly dit Faladié papis, la marraine Assan Fané, l’une des grandes teinturières connue dans le monde du bazin, l’entrepreneur Abdine Yattara, des icônes de la musique malienne, des animateurs vedettes de Bamako et même des personnalités politiques. Devant ce beau public, Dabara a déclaré : «J’ai vécu le plus beau jour de ma vie. J’ai eu le bonheur d’épouser la femme que j’aime». «Je t’aimerai jusqu’à ma mort», a répondu la mariée. La soirée a été marquée par des prestations musicales de plus d’une dizaine d’artistes dont Babani Koné. Le mariage religieux a été scellé le lendemain à Tomikorobougou. Heureux ménage au couple.

Les vieilles jeunes

De nos jours dans la capitale malienne, beaucoup de grandes dames ne veulent pas vieillir. On ne peut pas les appeler Tanti, grande sœur, encore moins maman ou ma mère. Elles aiment se faire appeler par leur nom, à défaut : ma sœur. Dans tous les actes qu’elles posent, elles le font avec les jeunes qui ont l’âge de leurs enfants. Personne ne se trompe pour dire grande sœur ou Tanti. Ce sont ces vieilles jeunes qui remplissent les lieux de loisirs, les boîtes de nuit, les espaces de jeunes. Les jeunes qui les fréquentent sont bien pris en charge, et n’ont besoin de rien. Mais les vieilles jeunes aiment les parties de jambes en l’air. Gare aux jeunes (des gigolos) qui ne sont pas performants, c’est la fin du contrat. Ou encore ceux qui essayent de les tenir comme doublon. Mais celui et ceux qui  sont du 3ème sexe sont vomis par elles à vie. Dans tout cela, ce qui est grave, c’est le cas des jeunes garçons dont les mamans tombent amoureuses de leur ami. Souvent cela peut conduire à des affrontements, comme ce que à quoi nous avons assisté le samedi dernier à Baco-djicoroni ACI, entre deux gangs qui ont payé pour enlever un jeune, qui vit avec la maman de son ami.

Exceptionnelle maîtresse 

Aujourd’hui plusieurs artistes, journalistes, animateurs, maires, ou autres responsables de notre pays ont leur 2ème épouse à Paris. Cela n’est pas le plus grave, parce que personne ne se plaint. Mais de nos jours, les professionnelles du sexe et autres filles de joie, qui ont des mecs particuliers, ne veulent plus se contenter de jouer le rôle de maîtresse. C’est le cas d’Awa Djan venue de la Guinée voisine, elle tournait dans un maquis à Sébénicoro. Un grand monsieur fait sa connaissance, mais Awa Djan a ses conditions. Elle a posé ses conditions avant de coucher avec notre monsieur, qui les a acceptées. La première, c’était de l’amener souvent dans la famille, passer des nuits ensemble, rester en famille avec tous les autres membres. Tout cela se passait parce qu’elle dormait dans une chambre séparée des autres. Une fois en pleine nuit, elle retrouve son homme avec sa femme et lui demande de lui faire une place dans son lit conjugal. Sa femme très étonnée, elle qui pensait qu’Awa Djan était rentrée à la maison, leur a tout de même laissé la chambre. Le lendemain, la nouvelle s’est répandue dans toute la famille, le quartier, les maquis de Sébénicoro. La femme du monsieur a été obligée de divorcer et de laisser son mari avec Awa Djan de la Guinée.

Rôtisserie mortelle

La vie nous enseigne tous les jours. Sur la route d’ATTbougou, côté prison de Bollé, il y a une rôtisserie qui défraie la chronique. En l’espace de 2 ans, trois de ses gestionnaires sont morts. Le S.T., un dogon, travaillait avec un autre rôtisseur nigérien. À cause des malentendus, S.T. s’éloigne de 100 mètres pour ouvrir une autre rôtisserie. Il y travaille avec des jeunes de son ethnie. Le petit commerce marchait bien. Mais  quelques mois seulement, il y a eu l’éclatement d’une querelle. S.T. est tombé malade, il a perdu un œil. Après, il revient et tombe encore malade. On  apprendra par la suite qu’il était décédé. Un autre dogon prend la rôtisserie en main, D.G. Tout comme le défunt S.T., il y a eu en pleine journée une bagarre où tous les voisins sont intervenus entre les dogons, même les Chinois qui sont sur le chantier de la Cour suprême. Après le mois de ramadan, D.G. aussi est décédé. La troisième personne qui a hérité de la rôtisserie est Y.O. Encore un dogon. Lui, il a travaillé  jusqu’à la veille de la fête de Tabaski. Il est tombé malade et s’est débrouillé après la fête à revendre de la viande. Y.O. aussi est mort de nos jours. La rôtisserie ne fonctionne plus. Tout le monde peut aller le constater, elle est non loin du chantier de la Cour suprême. Quand nous avons essayé d’en savoir plus, on nous a dit que c’est une histoire de femme qui est à la base. Nous n’avons pas creusé davantage.

Oumou Sangaré à l’Élysée

À la faveur d’un dîner organisé par la présidence française, le président François Hollande a reçu à l’Élysée la lauréate de Kundé d’honneur, Oumou Sangaré. Une occasion pour la diva malienne de passer en revue ses projets en matière d’entrepreneuriat féminin. En tournée avec l’orchestre Amazone, la diva de la musique malienne a été l’invitée d’honneur du président de la République française, François Hollande. À l’occasion de cette rencontre, Oumou Sangaré a échangé avec les deux personnalités, Ibrahim Boubacar Kéita et François Hollande, sur l’entrepreneuriat féminin. Les invités d’honneur de l’Élysée ont apprécié les initiatives d’une brave dame dans le secteur privé malien. Le président français l’a présentée comme un modèle de réussite. Oumou Sangaré a présenté son orchestre Amazone, composé de Mariam Koné, Madina Ndiaye, Mouneissa et autres. Ce groupe dirigé par l’artiste a de grandes ambitions pour le développement de la culture malienne.

La Rédaction

source : Le Reporter

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